11 mars 2016 – [datedermaj]
Drones et GPS
Aujourd’hui, la majeur partie des drones sur le marché propose des modes de vols assistés par GPS, que cela soit pour Yuneec, ou pour DJ, avec son “GPS mode”…C’est le mode de vol à privilégier pour les débutants ou lorsque vous ne voyez plus l’orientation de votre drone. Avec l’assistance utilisée par les systèmes GPS (USA) ou/et GLONASS (Russe) ou/et Beidou (Chinois) ou/et futur Galileo (Européen), lors du pilotage, la position du drone reste quasi constante sur les trois axes, avec une correction de trajectoire sous le vent, le mode RTH (Return To Home) ou retour à la base et orientation vers le pilote appelé IOC (Intelligent Orientation Control) sont également possibles. Avec le RTH, le drone atteint automatiquement une altitude de 20 mètres environ (altitude réglable sur les drones les plus récents) pour limiter les risques liés aux obstacles, puis revient à sa position de départ (ou selon les réglages, à celle de la radiocommande) et se pose automatiquement. Avec l’IOC, votre drone ira toujours devant vous lorsque vous dirigez le joystick pour aller vers l’avant, même s’il est orienté à 90° ou 180°.
Comment limiter les risques de perte de contrôle
Par contre, pour que les modes de vols assistés par GPS soient opérants, il est impératif de bien calibrer le compas avant le vol et que le système GPS fonctionne correctement. Ne calibrez votre compas qu’en champ ouvert et à l’écart de bâtiments ou de sources possibles d’interférences électromagnétiques (lignes électriques, véhicules, lignes électriques, lignes téléphoniques, des relais téléphoniques, des émetteurs radio…). Qu’elles soient internes ou externes, elles peuvent causer des problèmes avec les commandes de vol et vous faire perdre le contrôle de votre drone, avec le fameux “fly-away”, redouté par les télépilotes.
De plus, les récepteurs GPS dont celui de votre drone utilisent des signaux radioélectriques pour capter le signal émis par un satellite qui est de très faible intensité. La constellation GPS repose actuellement sur trente satellites dont trois de réserve. La qualité de la réception des satellites qu’utilisent les drones comme aide au pilotage peut être altérée par une occultation de l’antenne ou un niveau de bruit trop important ne permettant pas au récepteur d’acquérir les signaux, à cause d’interférences. Ces dernières altèrent les signaux d’ondes radioélectriques utilisés par les systèmes de navigation et de communications radio, mais également le magnétomètre (compas) embarqué.
Les sources d’interférences électromagnétiques externes
Pour limiter les interférences électromagnétiques externes, il est donc conseillé de voler à distance des lignes électriques, lignes téléphoniques, des relais téléphoniques, des émetteurs ou stations radio, des clôtures électriques, des radars, des relais de diffusion de télévision ou de la diffusion de radio…
Les stations ou relais radioélectriques
L’Agence Nationale des Fréquences (ANFR) française propose le site www.cartoradio.fr. Ce site dédié permet de connaître l’emplacement des antennes de stations radioélectriques, de la diffusion de télévision, de la diffusion de radio, les relais téléphoniques, radars météo, installations WIMAX (ou Boucle Locale Radio) et autres installations.
D’autre part, pour un site répertorié, il est possible d’avoir accès aux résultats des mesures de champs électromagnétiques synthétisés par une fiche de mesures.[error]Sur Cartoradio.fr figurent toutes les installations radioélectriques de plus de 5 watts, hormis celles de l’Aviation Civile et des ministères de la Défense et de l’Intérieur, pour des raisons de sécurité.[/error] L’ANFR propose aussi Cartoradio en version mobile sous la forme de deux applications gratuites:
Il est donc utile de consulter ces bases de données avant de voler en drone afin de connaître les emplacements d’éventuelles stations radioélectriques pouvant être des sources de perturbations électromagnétiques.
Illustration des interférences électromagnétiques externes
Dans le cas rapporté plus haut, il s’agit d’une interférence au niveau des liaisons radio Wifi, mais pas de la fonction GPS (le drone et son module GPS étaient situés à bonne distance). Mais le principe des interférences reste le même.
Pour limiter les risques d’interférences avec une radio portative (VHF ou UHF) ou un téléphone portable, nous vous conseillons:
- Quand vous portez votre radio sur vous pour télépiloter votre drone, préférez une puissance d’émission faible, de l’ordre de 1 à 2 watts en VHF ou 0,5 watt en UHF, si c’est possible. La majeur partie des modèles de radios VHF portatives le permettent, avec au moins deux ou trois réglages de puissances. Quant aux radios portatives UHF (talkies-walkies), la puissance maximum autorisée en France est de 0,5 watt, avec la norme PMR 446;
- Faites la même expérience que nous (voir plus haut), afin de déterminer une distance de sécurité, entre votre radio portative ou téléphone portable utilisé(e) et radiocommande. A cette fin, laissez votre drone allumé, mais posé au sol, sans hélice;
- Eloignez votre radio portative de la radiocommande quand vous la portez sur vous. Vous pouvez par exemple, la porter dans le dos, avec un micro HP ou un micro oreillette relié par un cordon;
- Préférez émettre à l’aide de votre radio portative ou téléphone portable quand votre drone est posé;
- Dans des zones mal couvertes, votre téléphone portable augmente sa puissance pour tenter d’accrocher un relais, ce qui augmente le risque d’interférences éventuelles;
- De préférence, confiez votre radio portative ou/et votre téléphone portable, à un(e) assistant(e) qui reste à deux ou trois mètres de vous, surtout quand votre drone est en l’air et que votre assistant est en émission;
- Programmez une hauteur pour le mode RTH qui soit compatible avec les obstacles aériens environnants (arbres, falaises, bâtiments…).
Les sources d’interférences électromagnétiques internes
En interne, tout composant soumis à un courant (ESC, émetteur video…) créé des perturbations plus ou moins importantes. Normalement lors de sa conception, il doit répondre à certaines normes pour les limiter. Attention, quand vous rajoutez de nouveaux éléments sur votre drone. Par exemple, certaines caméras dotée d’une puce Wifi, comme des GoPro ou autres peuvent créer des perturbations altérant la réception GPS, une fois allumées.
Le module GPS embarqué à bord du drone est une pièce sensible. Il est normalement doté d’une protection métallisée (cuivrée, aluminisée) ou/et support en céramique pour limiter les parasites. L’antenne est parfois déportée en hauteur au bout d’un tube support de 15 à 20 cm. Elle est également placée sur le haut du drone et à distance des sources de courant important (ESC, émetteur video…).
Interface utilisateur (GUI)
L’interface utilisateur (GUI) du drone permet de contrôler les paramètres du drone connecté le plus souvent en USB. Il est possible notamment de vérifier le bon fonctionnement de ses capteurs, la calibration du compas et le nombre de satellites disponibles (à condition d’être en extérieur avec un ordinateur portable).
Applications pour déterminer le statut et nombre de satellites
Votre smartphone est le plus souvent équipé d’un GPS en interne.
Il existe des applications gratuites pour iOS ou Android qui permettent de connaître le nombre de satellites disponibles (GPS, GLONASS) et leur précision où vous vous situez. Nous pouvons citer par exemple, pour iOS, GPS plan de Hiroaki Yamada ou GPS test pour Android. La qualité du signal GPS (SNR) est montrée pour chaque satellite sous forme de bargraphes.
drone et verrouillage des satellites
Le système GPS est inopérant en intérieur, dans des bâtiments ou hangars. Vous ne pourrez y voler qu’en mode manuel, éventuellement assisté par un système ultrasonique de capteurs d’évaluation des distances. En dehors de limiter l’influence des interférences électromagnétiques, pour assurer une bonne réception du signal GPS, placez-vous dans une zone ouverte et avec un dégagement d’au moins 100 degrés au dessus de votre drone. Il est possible d’assurer une triangulation de votre position avec trois satellites, par contre c’est risqué en cas de perte d’une des sources !
Pour voler en mode GPS, il est conseillé d’avoir au moins la réception de six satellites pour pouvoir envisager de décoller. Plus, il y a de satellites en réception et mieux c’est. Depuis le 1er mai 2000, le signal des satellites du système GPS n’est plus dégradé volontairement par les USA. La précision théorique du système GPS est de l’ordre de 25 mètres en tout point du globe et de 3 mètres pour les GPS différentiels à usage civil (1 mm de précision, 95% du temps, pour un usage militaire !). Rappelons qu’en cas de perte du signal GPS, le drone passe automatiquement en mode ATTI (DJI) avec conservation de l’altitude ou en mode manuel selon les modèles de drones. Et en mode manuel, c’est le crash assuré, si vous n’y êtes pas préparé.
GPS, perturbations électromagnétiques et indice Kp
L’indice Kp (Kp index ou Planetary K-index) est souvent utilisé pour déterminer les chances de voir les aurores boréales (Aurora Borealis). C’est aussi l’un des indices les plus couramment utilisés pour indiquer la gravité des perturbations magnétiques mondiales dans l’espace proche de la Terre. L’indice Kp est une moyenne pondérée de plusieurs indices K à partir d’un réseau d’observatoires géomagnétiques. Il indique l’activité globale des orages géomagnétiques, variations liées à l’activité solaire. La qualité de la réception des satellites qu’utilisent les drones comme aide au pilotage peut être altérée par l’activité solaire et les orages magnétiques. Elle diminue le rapport signal/ bruit et affecte la fréquence porteuse. Le récepteur GPS risque de perdre le verrouillage sur certains satellites. Au lieu de neuf satellites, vous ne pourrez en verrouiller que seulement cinq et le nombre peut varier de seconde en seconde.
Elle modifie aussi le délai de propagation des ondes à travers l’ionosphère, ce qui rend le positionnement GPS inexact, même si le récepteur GPS a verrouillé tous les satellites.
Un dernier facteur est également le moment de la journée. En effet, la plupart des perturbations se produisent dans la soirée, entre vingt heures et minuit. Cela tombe bien, on ne vole pas en drone la nuit 😉 Pour limiter les risques, il vaut mieux jouer la carte de la sécurité pendant les tempêtes solaires ![plain]Pour rappel, en France métropolitaine:
-
- En hiver: heure UTC (GMT) = heure locale – 1;
- En été: heure UTC (GMT) = heure locale – 2.
- En hiver: heure locale = heure UTC (GMT) + 1;
- En été: heure locale = heure UTC (GMT) + 2.
[/plain]
[plain]Signification de l’indice Kp (Kp index ou Planetary K-index)
L’indice Kp est un indicateur global de l’activité des orages géomagnétiques, dont l’intensité se mesure sur une échelle de 0 à 9. Il est important de vérifier le niveau de ces perturbations avant de planifier le vol de votre drone et donc d’éviter les périodes d’orages magnétiques. Ne volez pas avec votre drone quand Kp > 4 . La perte du signal GPS peut causer un accident ou même une perte totale de contrôle de votre drone .
Applications et prévision de l’index Kp
www.uavforecast.com et app. UAV Forecast
“UAV (Unmanned Aerial Vehicle) Forecast” pourrait se traduire par: Prévisions pour aéronefs non habités (drones). Ce service en ligne et applications mobiles est géré par l’éditeur : Matthew LLOYD, basé en Californie, aux USA.
A mon avis, www.uavforecast.com, comme ses App. mobiles est l’outil le plus complet et adapté pour prévoir météo et météo solaire (indice Kp), pour les télépilotes de drones. Par contre, il est en anglais. Nous vous proposons plus bas, une traduction en français et des informations sur les principaux termes de prévision employés. C’est l’outil que j’utilise très régulièrement depuis déjà plus de deux ans, comme opérateur professionnel de drones. Je vous le recommande particulièrement. Comme on dit: “L’essayer, c’est l’adopter !” Il existe une version en ligne et deux versions mobiles sous iOS (iPhone & iPad) et sous Android:Dans sa version gratuite, vous avez les prévisions à 24h.
Dans sa version payante via Paypal ou CB, à 1,99 $US/mois ou 21,99 $US/an (réduction de 8%), avec abonnement, les prévisions sont jusqu’à 7 jours et vous avez accès aux données sur la base des nuages (Cloud base) en plus.
Les fonctionnalités suivantes seront proposées prochainement, pour la version avec abonnement:
- Lieux favoris de vos prévisions;
- Résumés journaliers et programmables pour être envoyés automatiquement par e-mail;
- Notifications sous forme de “Push”.
Avec ou sans abonnement, vous avez accès aux trois plateformes existantes (en ligne, iOS, Android).
L’application Magnetology
Il existe des applications gratuites pour smartphones et tablettes numériques (sous iOS ou Android), beaucoup plus simples que la référence que nous vous avons présenté plus haut, qui permettent de connaître uniquement les prévisions de l’index Kp et de surveiller les tempêtes géomagnétiques et l’état du champ géomagnétique de la Terre. Nous pouvons citer par exemple, en français, pour iOS (iPhone et iPad), Magnetology de Vasiliy Kozlov. Magnetology existe également pour Android. L’application utilise les données de la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA). La NOAA est l’agence étasunienne responsable de l’étude de l’océan et de l’atmosphère. Magnetology a été localisé en français par Johan Milani.
Nous vous proposons une page dédiée avec les dernières prévisions météo et l’indice Kp:Utilisez les commentaires, en bas de cette page !
Découvrez nos autres articles en ligne, dans la partie “Blog” du site.
Bonjour j ai un problème avec un drone depuis hier problème magnétique sur mon téléphone quand je veut voler ?
bonjour
Je n arrive plus à piloter mon drone dji phantom 2.En effet, après décollage, il s’affole et est incontrôlable .Je rencontre ce problème depuis sa chute de ma table de salon (il est tombé sur la coque supérieure)
Je pense que c’est le GPS qui est defectueux. Pouvez vous me donner votre avis. MERCI
cordialement
Bonjour Bernard,
Si vous désactivez le mode avec assistance GPS pour voler en manuel (Attention cela présente des risques de crash si vous n’avez pas l’habitude) et si vous avez encore des problèmes, c’est bien le compas qui est en cause. Je pencherais plus pour ce dernier, même s’il est vrai qu’une antenne GPS peut-être aussi endommagée. Pour commencer, essayez de recalibrer le compas en fonction du mode d’emploi. En espérant vous avoir aidé. Par contre, faîtes-nous SVP, un retour d’expérience sur le sujet dans un autre commentaire sur cette page pour que cela serve éventuellement à d’autres. Bons vols
Voir page 4 le module compas, dans le manuel d’emploi en français du PH2 téléchargeable en ligne au format PDF
Bonsoir Mr JEANT
Mille merci pour votre réponse.
J’ai essayé de recalibre le GPS comme indiqué dans le manuel mais cela n’a pas résolu mon problème.
Je pense donc en acheter un neuf en espérant que le problème ne soit pas ailleurs.
Je vous tiens au courant de la suite des évènements et encore merci pour vos conseils.
Cordialement
Bonsoir Bernard,
OK
Bons vols
bonjour Denis
Pour faire suite à mon problème de drone , j’ai donc changé le GPS mais le problème persiste toujours. Cela viendrait il de la carte mère ou autre chose .Je ne sais plus.
qu’ en pensez vous? Cordialement
Bonjour Bernard, merci de votre retour sur le sujet. C’est possible. Votre carte mère peut être grillée.
A voir avec un réparateur spécialisé. A titre d’exemple, vous pouvez prendre contact de ma part avec:
Christophe SAULNAY de Drone Intervention, situé en région Rhône Alpes
Tél. +33698842000
Voir aussi sur: https://www.drone-intervention.fr/réparation-entretien.
N’hésitez pas à nous faire un retour sur le sujet dans ce fil de commentaires.
Cela pourrait servir à d’autres.
Bien à vous
Tout d’abord merci pour cet article.
J’aurais une question, UAV Forecast prend il en compte l’altitude de l’endroit où je me trouve ? Ou dois-je rechercher l’altitude du lieu où je me trouve auquel je rajouterai l’altitude de vol à laquelle je veux ou peux voler afin de connaître la vitesse du vent ?
Merci d’avance pour votre réponse
Bonjour Michaël,
Merci pour vos encouragements 😉
Attention, ce sont des prévisions, avec une possible marge d’erreur par rapport au terrain. Donc, il est toujours important de vérifier la concordance des infos une fois sur le terrain.
UAV Forecast prend en compte un lieu, mais sans précision d’altitude….et parfois la traduction de l’anglais vers le français d’altitude n’est qu’approximative. En effet, le terme devrait être par exemple de “hauteur sol” qui est différent de l’altitude pour exprimer la vitesse du vent. Par exemple, la vitesse du vent à 10 mètres sol et non l’altitude du vent…etc.
Pour l’altitude, utilisez plutôt Geoportail, en précisant un lieu géographique remarquable ou votre point GPS, que cela soit en degrés décimaux ou sexagécimaux. Dans outils, dans la colonne de droite, sélectionnez ensuite “affichez des coordonnées”. En positionnant la flèche de pointage de votre souris sur un lieu déterminé, vous affichez les coordonnées géographiques et l’altitude en mètres dans une cartouche (cadre) sur le fond de carte utilisé. Vous pouvez également empiler des fonds de cartes différents types IGN TOP50, carte marine SHOM, VFR OACI 2018,… et les faire apparaître ou disparaître pour plus de lisibilité et même jouer sur la transparence pour les superposer ensemble. Cet outil est très pratique pour préparer ses missions, voir faire des copies PDF de carte annotée pour la configuration des lieux, en complément de Mach7drone.com afin de recouper les infos:
https://www.geoportail.gouv.fr
J’espère avoir répondu à votre attente sur le sujet.
Bons vols,
Bonjour et merci pour votre réponse rapide.
Pour la préparation de mes vols j’utilise Geoportail (Geodrone sur mon smartphone) principalement pour les zones de restrictions.
J’utilise UAV Forecast sur PC et smartphone pour toutes les données météo que celle ci peut me donner et principalement pour connaître la vitesse du vent à un endroit donnée (mais pas que)
Google map bien sur, et là aussi sur pc et smartphone.
Si je comprend bien UAV Forecast ne prend pas en compte l’attitude du lieu où l’on se trouve pour voler.
Il me faudra donc manuellement dans les réglages PC ou applis smartphone prendre en compte ceci, puisque UAV Forecast ne le fait pas.
Par exemple si je me trouve à un endroit situé à 300m d’altitude, je devrais régler l’appli sur 300m et non 150m la hauteur max autorisé (si bien sur c’est à cette hauteur que je veux et peux voler), et donc en réalité il me faudrait additionner pour avoir les bonnes prévisions ces deux valeurs, donc 300mm (altitude du lieu) + 150m (altitude de vol désiré) = 450m (prévision plus juste).
Pas simple d’expliquer ceci à l’écrit, je pense ne pas m’être trompé et que cela est compréhensible.
Qu’en pensez vous ?
Bonne journée
Bonjour Michaël,
Quand vous utilisez UAV Forecast, vous rentrer normalement un lieu ou il est capable de déterminer un lieu lui-même en fonction de votre localisation avec le GPS de votre smartphone. Cela ne fonctionne pas toujours correctement et on est parfois obligé de rentrer le lieu à la main. A partir du lieu considéré, il vous suffit de sélectionner la hauteur par rapport au sol pour estimer la vitesse du vent au niveau de vol voulu. L’Organisation météorologique mondiale (OMM) édicte des normes, pour les mesures et les sites appropriés d’installation de stations météorologiques, auxquelles doivent se conformer ses membres (dont Météo France). Pour les mesures du vent de surface (direction et vitesse), les capteurs doivent être placés sur un mât à 10 mètres du sol sur un terrain dégagé. Cette valeur peut être réduites à 2 mètres pour des mesures de nature agroclimatiques. C’est également la référence de mesure standard utilisée par les aérodromes: http://www.meteofrance.fr/prevoir-le-temps/observer-le-temps/moyens/les-stations-au-sol. J’utilise également 10 mètres sol (et pas 10 mètres d’altitude comme le précise par erreur UAV Forecast dans sa traduction en français) pour étudier les prévisions liées au vent. Mais également une hauteur en fonction de ma hauteur de vol prévue. Cela me donne une fourchette théorique en terme de prévision. Sinon, que vous soyez à 200 ou 300 ou 400… mètres d’altitude, vous serez toujours à la même hauteur par rapport au sol. En effet, l’altitude est une référence par rapport au niveau zéro, c’est à dire le niveau de la mer. Beaucoup de gens confondent à tort la hauteur sol et l’altitude, même parfois les fabricants de drones, dans leur manuel d’emploi. Ce ne sont pas des concepts forcement facile à appréhender…Par contre, l’altitude a une incidence sur les masses d’air et le vent, avec des variations de la température, de la pression atmosphérique…J’espère vous avoir aidé sur le sujet.
Merci pour cet article bien complet !
Bonjour Lorick,
Merci pour votre retour et vos encouragements…
A bientôt
Denis,
Votre article est basé sur les différentes perturbations qui sont susceptibles de gêner le vol d’un drone.
Les télépilotes qui réalisent des opérations l’inspection au plus près des pylônes, relais, antennes, lignes électriques devraient être d’autant plus gêné puisqu’ils officient autour de l’ouvrage qui émet et irradie de ses ondes et champs magnétiques.
Philippe
Bonsoir Philippe,
OK. Effectivement, le risque n’est pas nul. Cela dépend de la protection du drone vis-à-vis des perturbations électromagnétiques, de la gamme de fréquences, de la puissance d’émission, de l’orientation (émission directionnelle)…Par contre, c’est plus la liaison entre la radiocommande et le drone qui risque d’être éventuellement affectée par des relais, antennes, avec une coupure, voir un flyway, puis un crash. Trois exemples caractéristiques, en vidéo de perturbations électromagnétiques sur des drones:
https://youtu.be/sqtdRoLaT6Q
Dernier exemple en vidéo, où un drone DJI Phantom Vision+ n’est pas affecté par une tour supportant des relais GSM: https://youtu.be/cNdHMkxLhrY
Bonjour Denis,
La version UAV Forecast que j’utilise est quelque peu différente de celle qui illustre votre sujet.
Ceci dit, votre tuto permet une bonne approche et compréhension du sujet.
J’ai une question : pour l’inspection des ouvrages d’art émettant des ondes (pylônes, relais…), n’y a t-il pas là un paradoxe. Le drone est, dans cette situation, au plus proche de la source…
Qu’elle est votre point de vue sur ce sujet.
Philippe
Bonjour Philippe,
Merci du retour 😉 Effectivement, suite à ma rédaction initiale de la présentation de UAV Forecast sur cette page, comme expliqué dans l’encadré de mise à jour du 5 mars 2018, l’application a été traduite en français par son éditeur. On ne peut que s’en réjouir ! Ce qui devrait ainsi encourager tout ceux qui ne sont pas familiers avec la langue de Shakespeare à utiliser cet outil plus facilement. Désolé, mais je ne comprends pas le paradoxe qu’il pourrait y avoir. Serait-il possible de préciser à nouveau votre question ?
Denis,
Concernant l’utilisation d’un smarphone pour le retour image et données de vol, je passe mon téléphone en mode avion.
Ainsi, je règle le problème d’interférence GPS et reste concentré sur le vol.
Un avis sur la méthode ?
Merci et bravo pour votre site.
Bonsoir Philippe,
Merci pour vos encouragements 😉
Effectivement, c’est une bonne idée. Le “mode avion” de votre téléphone portable devrait réduire, voir supprimer les interférences. C’est normalement fait pour cela. Comme le test réalisé plus haut à l’aide de la radio VHF, il est aussi possible de tester les interférences de votre téléphone portable sur votre drone posé sur le sol, dans un endroit dégagé en plein air, sans hélice, moteurs éteints et relié à la radiocommande, comme à la caméra. Il est préférable d’être dans un endroit mal couvert par le réseau téléphonique (1 ou 2 barres maximum) car c’est dans cette situation que votre téléphone émettra avec le plus de puissance pour tenter d’accrocher le réseau téléphonique, donc avec plus de risque de perturbations électromagnétiques. Pour le test:
Bons vols sans interférence,
Excellent article. Chapeau bas ! 🙂
Bonjour Jean-Marc,
Merci pour votre commentaire et vos encouragements 😉
J’essaie de compléter au fur et à mesure mes articles en ligne, qui sont plutôt des articles de fond, sur des sujets intemporels, que le relais de l’actualité dite chaude, que l’on trouve à foison sur le web. Pour cela, j’utilise plutôt mon compte Twitter ou la Page Facebook d’Aerophoto-drones.bzh. Ils évoluent donc et s’enrichissent au fil du temps, de l’actualité, des rencontres, des expériences, des partages, des lectures, du temps disponible… et sont donc régulièrement complétés. C’est la raison pour laquelle vous trouverez en haut des pages, la date initiale de publication, suivie de la date de la dernière mise à jour. Pour cette raison, revenez régulièrement voir les thématiques qui vous intéresse.
Bonjour,
Article intéressant avec de bonnes explications !
Une bonne appli Android que j’utilise UAV Forecast. La version free donne les infos pour une journée. Appli paramétrable et qui vous permet d’un seul coup d’œil sil es conditions sont réunis pour réaliser un vol.
Bonjour Philippe,
Merci pour votre retour d’expérience, commentaire et encouragements. J’utilise également UAV Forecast: http://www.uavforecast.com, au quotidien, en version abonné (1,99 $ US/mois, ou 21,99 $ US/an), avec prévisions à 7 jours, pour préparer mes survols en drone. J’envisage de consacrer prochainement, un article en ligne sur ce blog, dédié à cette application, avec d’autres. Bonnes fêtes de fin d’année et bons vols, sans interférence,
Bonjour Philippe,
Je viens de mettre à jour la page, avec une présentation très complète sur l’utilisation du service en ligne et applications mobiles UAV Forecast. Lire plus haut…
Bonjour Denis,
Présentation de UAV Forecast complète, rien à redire !
Comme tu l’as mentionné, bien prendre le temps de paramétrer l’application pour que les prévisions “collent” au contexte de l’utilisation (drone utilisé, environnement). De cette manière d’un simple coup d’œil à la colonne “Good to Fly ?” permet d’avoir un aperçu rapide des conditions de vol.
Ceci étant, il ne s’agit que de prévisions… on ne fait pas décoller son drone uniquement parce qu’une application a donnée le feu vert.
Bonjour Philippe,
Merci de ton retour. Effectivement tu as raison de le souligner. C’est la raison pour laquelle, j’ai précisé au préalable dans le cadre:
“Il est important de toujours confronter les prévisions météo annoncées, aux mesures et observations sur le terrain. Même un bon outil de prévisions peut parfois se tromper.” Il est donc important de recouper les informations sur le terrain. Et parfois de reporter une session de vols car les conditions de vol ne sont pas adaptées: à son type de drone, à son niveau de pilotage, au contexte, en cas de problème technique…etc. Parfois, le pouvoir de dire NON, plutôt que de faire n’importe quoi 😉 Bons vols et captations aériennes
Bonjour
Comment vérifier s’il y a des interférence électromagnétiques internes dans le drone ? et comment les limiter ? (utiliser de câbles blindés ? ), sachant qu’il faut prendre en compte la contrainte du poids ?
Bj Safa,
C’est surtout la carte GPS qu’il faut protéger et éloigner des éventuelles interférences. Le blindage des câbles limite aussi les risques d’interférences…
Peut-on voler avec notre drone si la journée est ”orange/rouge” mais qu’à partir d’une certaines heures ça passe au vert (sur la courbe avec les plages horaires inscrites en-bas) ?
Bon article en tout cas !
Bonjour,
A priori oui, mais les prévisions de la météo solaire, c’est un peu comme les prévisions de la météo plus terrestre 😉 Ce n’est pas une science exacte. La première vidéo proposée dans l’article: “Tempête solaire: un danger méconnu” présente notamment le cas du Québec dont l’ensemble du système électrique au sol a connu un “black out” complet pendant 9 heures, suite à une importante tempête solaire de grande ampleur, en 1989. Dans tous les cas, comme télépilote amateur ou professionnel, il est important de s’entraîner à voler en manuel, sans assistance du système GPS, pour être capable, en cas de défaillance ou de perturbations trop importantes ou de fonctionnement incohérent, de désactiver l’assistance GPS pour revenir au sol, en manuel, de préférence sans se crasher. Pour finir, comme expliqué dans l’article, une grande majorité des tempêtes solaires a lieu durant la nuit, période durant laquelle il est interdit de voler en drone en France (Plus exactement durant, ce que l’on appelle en aéronautique, la nuit aéronautique: cliquez pour voir la définition dans le glossaire en ligne du site). Sauf dérogation de la DGAC pour les opérateurs professionnels et en présentant un dossier sécu. argumenté à la clef…Merci pour les encouragements 😉
Merci pour cet article très bien réalisé
Bj Stéphane, Avec plaisir. Merci pour vos encouragements et bons vols, en limitant les perturbations électromagnétiques…