Description de notre réalisation
ILS NOUS ONT FAIT CONFIANCE…
Nous avons réalisé une captation aérienne en drone, dans le cadre d’un rallye d’automne de 35 Aston Martin de la section France du Aston Martin Owners Club (AMOC) , durant un week-end, à Belle-île-en-mer (56), la plus grande des îles du large, du Morbihan (56), en Bretagne sud.
Section France d’Aston Martin Owners Club (AMOC)
Cette captation aérienne a été réalisé pour le compte de la section France d’Aston Martin Owners Club (AMOC) qui réuni des propriétaires d’Aston Martin faisant partie de l’AMOC. C’est le plus ancien club dédié à une marque automobile et qui compte le plus de membres dans le monde. Ses membres partagent une même passion pour Aston Martin et surtout des événements, moments conviviaux: sorties, rallyes dans toute l’Europe. Les modèles vont des collections d’avant-guerre, jusqu’aux modernes. L’AMOC France organise une dizaine d’événements et rallyes par an, depuis 2011.
Le Rallye d’automne 2017 d’AMOC France à Belle-île-en-mer
AMOC France a réalisé son rallye d’automne, le temps d’un week-end, du 29 septembre au 1er octobre 2017, à Belle-île-en-mer, la plus grande des îles du large du Morbihan (56). 35 Aston Martin y ont pris part, dont une Aston Martin D82 DHC de 1953 et la plus récente, une DB9 Volante de 2013. Des Luxembourgeois et Britanniques faisaient même partie du périple, regroupant au total 67 membres.
La traversée le vendredi 29 septembre 2017 avec les navires de la compagnie Océane, entre Quiberon et Le Palais (Belle-île) s’est déroulée en deux vagues de 23 et 12 voitures. Le navire “Vindilis” initialement prévu a été remplacé par l’Ile-de-Groix, suite à une panne moteur. Par contre, lors du débarquement à Belle-île, un problème technique du pont élévateur de l’« Ile de Groix » a donné des émotions aux propriétaires des Aston Martin. En effet, au moment de la descente du pont élévateur, l’une des deux parties le composant s’est décrochée de l’autre. Cet incident inattendu a provoqué le heurt du pare-chocs avant d’une des Aston Martin, et le décrochage de sa plaque d’immatriculation. Rapidement, le personnel navigant s’est mobilisé et le pont élévateur a pu ensuite descendre normalement. Cette péripétie a entraîné un léger retard de l’appareillage suivant.
L’objectif du rallye était de découvrir, le temps d’un week-end, les routes, la nature préservée de Belle-île, la population insulaire et la gastronomie locale (Citadelle Vauban, Castel Clara, dégustations de Christophe GERMAIN, pêcheur de Belle-île). A cette occasion, le public insulaire a eu la possibilité d’admirer des AM V8 Volante, V8 Vantage, DB 2, DB 4, DB 7, DB 9 et autres modèles exposées sur le marché de la commune de Palais. De plus, trois adolescents Bellilois passionnés ont été invité à embarquer à bord d’Aston Martin DB7 Vantage et V8 Vantage, pour un petit tour sur les routes de Belle-île. A l’unanimité, les équipages des Aston Martin ont estimé que Belle-île-en-mer était le rallye durant lequel ils ont été le mieux accueilli tant par les différents intervenants et prestataires que par les riverains et automobilistes croisés sur les routes.
Petite vidéo de Belle-île TV tournée à la citadelle Vauban
Lieu du tournage aérien: à proximité des aiguilles de Port-Coton
Le tournage a eu lieu à proximité du site touristique des aiguilles de Port-Coton, sur la commune de Bangor, à Belle-île-en-mer (56). L’objectif était de réaliser des prises de vues aériennes de la colonne de 35 Aston Martin, avec les aiguilles de Port-Coton, en arrière plan.
Les contraintes du tournage aérien
Un important travail de préparation a été réalisé en terme de carte aéro, repérage, choix des paramètres de prises de vue…Il n’est pas toujours facile de voler en drone à Belle-île-en-mer car nous sommes situés en plein océan Atlantique et donc soumis plus facilement aux vents. Ce jour-là, nous avons enregistré des rafales de 34 km/h au sol.
Sinon, le site est situé à proximité de l’aérodrome local. Dans la zone, il y a une hauteur de vol limitée à 50 mètres sol à cause de son emprise (50 mètres AGL, c’est-à-dire par rapport à l’altitude de l’infrastructure, selon certaines interprétations). J’ai donc dû demander une autorisation de vol jusqu’à 100 mètres sol à l’exploitant de l’aérodrome qui est la communauté de communes de Belle-île-en-mer (CCBI).
Pour finir, le site est touristique, avec un parking en cul de sac, où les visiteurs viennent admirer les aiguilles de Port-Coton. En cette période hors saison, un alternat de circulation a été créé à l’aide de talkies-walkies afin de réguler la circulation, quelques minutes, le temps de réaliser les prises de vues aériennes. Une déclaration préalable a été effectué en préfecture du Morbihan, dans le cadre d’un scénario S3 (Rassemblement de personnes).
Pour finir, j’ai placé la zone de décollage et matérialisé la zone d’exclusion des tiers, à l’aide de chevalets de signalisation et d’information de ma fabrication, sur le chemin de traverse qui relie le grand phare de Goulphar à la sirène de Belle-île, afin de ne pas décoller d’une zone naturelle en restauration. L’emplacement était situé à une quarantaine de mètres de la route départementale D190, afin de respecter la réglementation qui impose d’être au moins à trente mètres, à moins de la neutraliser. Un décamètre à ruban ou un “pifomètre” ne faisaient pas partie des outils employés. En effet, pour être efficace et réaliser des mesures fiables, j’ai utilisé un télémètre laser et des repères, comme les amers que l’on utilise en mer, pour se situer.
Le tournage aérien
Le samedi 30 septembre 2017, il y avait une fenêtre météo étroite juste avant l’arrivée d’une nouvelle dépression le jour suivant, un indice Kp de 3, un ciel bleu avec quelques nuages, mais avec un vent Sud-Ouest et des rafales à 34 km/h au sol. La prise de vues aériennes avec du vent, rend la stabilisation des images plus difficiles, sans parler du pilotage en lui-même.
Nous étions sur le terrain à 13h45 afin de préparer le matériel, d’étudier le meilleur point d’envol, mettre au point la régulation de la circulation, avec les talkies-walkies. Pendant ce temps, les propriétaires des Aston Martin et leurs proches déjeunaient au restaurant du Castel Clara situé à quelques centaines de mètres, sur le site de Goulphar. Nous avons débuté par un essai radio avec le sémaphore du Talut (Marine Nationale) situé à 1,6 km à vol d’oiseau, afin de confirmer l’heure de la session de vols et vérifier la qualité de la communication (Fort et clair).
La colonne de 35 Aston Martin s’est mis en place vers 14h50, du parking des aiguilles de Port-Coton, dans la direction de Port-Goulphar. Toute la mise en place a été facilité par les liaisons radio (trois talkies-walkies).
Une fois toutes les personnes habilitées présentes, après les préparatifs, les consignes de sécurité précisées et la sécurisation de la zone, nous avons appelé l’aéronavale (Brest), puis l’aérodrome local pour demander l’autorisation de débuter la cession de vols. Bien évidemment, quelques badauds se sont approchés des panneaux pour voir de plus près. Un “observateur ciel” était présent à mes côtés pour faciliter la détection d’aéronefs habités dans les parages. Nous avons effectué deux petits vols d’essais afin de voir la réaction du drone dans le vent et tester la sécurité. L’hexacoptère s’est bien comporté dans le vent, une fois son train d’atterrissage rentré, le rendant plus aérodynamique.Au changement de batterie, la radiocommande ne voulait plus communiquer avec le drone. J’ai dû réinitiatlisé deux fois le drone, pour que tout rentre dans l’ordre. Les aléas et surprises qu’offrent parfois les missions ! Le tournage a été réalisé en 4K (Ultra HD), avec un filtre ND, sur des lignes parallèles, à distance de la route départementale D190 et qui dépendaient de la vitesse et hauteur de vol. Nous n’avons pas dépassé les 69 mètres sol, hauteur adaptée pour le contexte, malgré une limite supérieure de 100 mètres sol demandée à l’aérodrome. Pour finir, nous avons rappelé l’aéronavale (Brest) et l’aérodrome de Belle-île-en-mer (code OACI aérodrome: LFEA), pour préciser que notre cession de vols était terminée.
Un travail d’équipe
Les contraintes de tournage ont imposé des assistants pour réguler la circulation sur la route départementale D190 qui desserre le parking des aiguilles de Port-Coton. De plus, un “observateur ciel” était présent afin sécuriser le survol aérien. Pour finir, il ne faut pas oublier d’évoquer les différents contacts avec l’aéronavale (Brest), l’aérodrome de Belle-île (LFEA) géré par la communauté de communes de Belle-île-en-mer (CCBI), le sémaphore du Talut de la Marine Nationale. Que tous ces acteurs soient remerciés, mais également Nathalie LALLEMAND pour son coup de main efficace pour réguler la circulation, les membres d’AMOC France, pour leur gentillesse et discipline pour réussir la performance d’aligner 35 Aston Martin dans un temps record. Pour finir, merci aux Bellilois(es) et touristes de leur compréhension, pour la filtration de la circulation, pendant quelques minutes. David GIARD de Capteur d’images et Philippe KERLEAU de Belle-ile-TV étaient également présents sur site, pour réaliser des prises de vues terrestres: photos et vidéos.
Le retour d’expérience
En outre, le tournage s’est déroulé sur un site touristique et avec une route départementale (D190) à proximité. Tout s’est parfaitement déroulé, mais l’utilisation de trois talkies-walkies et de plots de signalisation nous a grandement aidé. En pleine saison estivale, la sécurisation de la zone aurait demandé cinq à six assistants, vu la fréquentation du site et aurait été une toute autre affaire. Les rafales à plus de 30 km/h au sol ont permis de réaliser des captations aériennes, avec une bonne stabilité, sans conséquence majeure pour la qualité des images, même en vidéo. En effet, le matériel progresse, comme l’expérience au fil des années.
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