13 Février 2017 – [datedermaj]
Voler en drone avec des basses températures présente certains risques. En France métropolitaine, les températures les plus basses de l’hiver surviennent habituellement en janvier ou février sur l’ensemble du pays. Mais des épisodes précoces (en novembre ou décembre) ou tardifs en mars, sont également possibles. Vous pouvez également être amené à réaliser des prises de vues aériennes dans des pays au climat beaucoup plus rude (Canada, USA, Groenland, Russie, Estonie, Norvège, Islande, Finlande…). Cet article fait le tour de la question, propose des solutions techniques, des mesures de prévention pour voler par temps froids pour limiter les risques.[plain]1. Le confort thermique et la température ressentie – 2. Température en altitude – 3. point de rosée, isotherme zéro degré et risques – 4. Conditions limites de vent, de température et d’altitude selon votre drone – 5. Drones optimisés pour voler avec des basses températures – 6. Prévisions météo et niveaux de vigilance des phénomènes météo dangereux par Météo-France – 7. Carte d’Europe de vigilance météo par pays – 8. Mesurer les conditions météo sur le terrain – 9. Risques du froid pour le télépilote: hypothermie, gelures, gersures… – 10. Protections spécifiques et accessoires pour le télépilotes – 11. Protéger son drone de l’humidité – 12. Protéger son drone du givrage – 13. Protéger son drone de la condensation – 14. Crash d’un drone sur la piste de ski de descente des championnats du monde 2015 – 15. Température, voltage, performance et durée de vie des batteries – 16. Froid, batteries LiPo et risque de crash – 17. Chargez entièrement toutes vos batteries et maintenez-les au chaud – 18. Surveiller ses batteries et limiter son temps de vol – 19. Domaines skiables et réglementation aérienne en France ? – 20. Illustration dans le secteur de Chamonix et du massif du Mont-Blanc[/plain]
Le confort thermique et la température ressentie
Notre corps tente de réguler notre température centrale (thermorégulation) autour de 37°C. Le confort thermique correspond à un état d’équilibre thermique entre le corps humain et les conditions d’ambiance. Il dépend de la sensibilité, de l’habillement, du métabolisme et de l’activité physique de chacun, d’une part, mais aussi de la température de l’environnement, des mouvements d’air, et de l’humidité, d’autre part.
La sensation de froid est plus vive en présence de vent que par temps calme. C’est le refroidissement éolien. Une fine couche d’air chaud protectrice se forme au contact de la peau appelée couche limite. Lorsque le vent souffle, il emporte cette dernière avec lui, exposant la peau à l’air froid. Le corps doit ensuite produire de l’énergie pour réchauffer une nouvelle couche d’air chaud protectrice. Privée de cet isolant, l’humidité de la peau qui s’évapore accentue encore ce refroidissement. Le ressenti de la température dépend aussi de l’humidité de l’air et du rayonnement solaire. Les basses températures se révèlent plus inconfortables également quand l’humidité augmente au contact de la peau. En effet, la perte de chaleur est beaucoup plus rapide quand la peau est mouillée que lorsqu’elle est sèche.
La température ressentie (Wind chill en anglais) ou indice de refroidissement éolien est un indice qui équivaut à la sensation du froid par un individu moyen. Il se calcule à partir d’une formule mathématique empirique qui dépend de la température de l’air et de la vitesse du vent. Une nouvelle formule a été élaborée en 2001 par des scientifiques et des experts médicaux du Canada et des Etats-Unis et est depuis largement utilisée. Cette information est indispensable dans les pays au climat rigoureux comme le Canada par exemple. Il permet de prendre des mesures pour éviter les blessures causées par le froid (gelures ou hypothermie) voir décès, de mieux adapter son habillement… L’indice éolien de refroidissement ou température ressentie est une valeur sans unité. Certains anémomètres/thermomètres affichent cette valeur par extrapolation.
température ressentie (Wind chill) ou indice de refroidissement éolien, selon la vitesse du vent
Température de l’air en °C |
Vitesse du vent en km/h |
Observation sur le terrain |
0 °C |
-5 °C |
-10 °C |
-15 °C |
-20 °C |
-25 °C |
-30 °C |
-35 °C |
-40 °C |
-45 °C |
10 |
Le vent est ressenti sur le visage; les girouettes commencent à tourner. |
-3 |
-9 |
-15 |
-21 |
-27 |
-33 |
-39 |
-45 |
-51 |
-57 |
20 |
Les petits drapeaux flottent entièrement. |
-5 |
-12 |
-18 |
-24 |
-30 |
-37 |
-43 |
-49 |
-56 |
-62 |
30 |
Le vent soulève le papier et les petites branches d’arbres bougent. |
-6 |
-13 |
-20 |
-26 |
-33 |
-39 |
-45 |
-52 |
-59 |
-65 |
40 |
Les petits arbres commencent à plier et les grands drapeaux flottent entièrement. |
-7 |
-14 |
-21 |
-27 |
-34 |
-41 |
-48 |
-54 |
-61 |
-68 |
50 |
Les grosses branches d’arbres bougent et il est difficile d’utiliser un parapluie. |
-8 |
-15 |
-22 |
-29 |
-35 |
-42 |
-49 |
-56 |
-63 |
-69 |
60 |
Les arbres plient et il est difficile de marcher face au vent. |
-9 |
-16 |
-23 |
-30 |
-36 |
-43 |
-50 |
-57 |
-64 |
-71 |
Au-delà de l’indice de refroidissement éolien -27 (en rouge), le risque de gelures augmente rapidement. (Source : Environnement Canada) |
Par exemple, si l’indice de refroidissement éolien est de -18 alors que la température extérieure est de -10 °C, cela signifie que vous ressentirez sur votre visage le même froid que si vous étiez dehors à -18 °C par temps calme, sans vent.
Température en altitude
La température de l’air diminue avec l’altitude : en moyenne de 6,5 °C tous les 1 000 m dans la première couche de l’atmosphère (troposphère) où se déroulent les phénomènes météorologiques (du sol jusqu’à environ jusqu’à 12 km en France métropolitaine).
point de rosée, isotherme zéro degré et risques en vol et de gel au sol
Le point de rosée de l’air est la température à laquelle, tout en gardant inchangées les conditions barométriques courantes, l’air devient saturé de vapeur d’eau. C’est le phénomène de condensation, qui survient lorsque le point de rosée est atteint, qui créé les nuages, la brume et la rosée.
La température décroît avec l’altitude. A un certain niveau, elle est à 0 °C. Plus bas elle est positive, plus haut elle sera négative. L’ensemble des points de l’atmosphère où la température est à 0 °C se présente comme une surface fictive (voir la carte ci-dessus) qui représente l'”isotherme 0 °C“.
Pour l’alpiniste ou le skieur, elle indique donc si l’air est froid ou bien chaud en altitude et permet d’évaluer, selon le jour, la qualité de la neige, les risques d’avalanches, de chutes de pierres…
Risque de givrage du carburateur d’un avion en fonction de la température et de l’humidité relative ou du point de rosée.
Pour les pilotes en aviation, rester sous l'”isotherme zéro degré” limite les risques de givrage du carburateur, de la cellule (cockpit) et des hélices.
POUR LES TELEPILOTES DE DRONES ?
Pour les télépilotes de drones, l’isotherme zéro degré présente un intérêt plus ou moins important, selon l’altitude du lieu où ils pratiquent. Si vous volez en montagne, cela sera un paramètre à ne pas négliger. Si vous volez au niveau de la mer ou en plaine, vous serez concernés seulement si l’altitude de l’isotherme 0 °C est bas (gris et deux premières valeurs violettes, à gauche de l’échelle, correspondantes aux 200 premiers mètres au dessus du niveau de la mer).
En drone, le risque principal est lié:
- à la température des batteries qui réduit leur autonomie et peut provoquer un crash si elle est trop basse;
- au taux d’humidité dans l’air et à la condensation au niveau de l’électronique et des moteurs électriques;
- au givrage des hélices, dans des conditions climatiques extrêmes.
Isotherme zéro degré et risque de gel au niveau du sol ?
Au sol, le niveau de gel est bien évidemment influencé par l’
altitude de l’isotherme 0 °C, mais en partie seulement. D’autres paramètres rentrent en ligne de compte, comme par exemple la nébulosité, le vent, l’
humidité et la topographie.
Au lever du Soleil, l’écart entre le niveau de gel et l’isotherme 0 °C est faible si :
- le ciel est très nuageux ou couvert (effet de serre, donc rayonnement du sol vers l’espace peu efficace) ;
- le vent est modéré ou fort (brassage actif donc refroidissement de la surface du sol très limité) ;
- l’humidité est importante (effet de serre).
Au lever du Soleil, l’écart entre le niveau de gel et l’isotherme 0 °C est important si :
- le ciel est dégagé (refroidissement du sol par rayonnement nocturne intense) ;
- le vent est calme ou faible (très peu de renouvellement de l’air au contact du sol, donc très faible apport de calories) ;
- l’air est sec (la transparence atmosphérique optimise le rayonnement).
La topographie des lieux intervient aussi. Par exemple, les cuvettes accumulent le froid dans la nuit. Les écoulements d’air froid sur les versants propagent le refroidissement vers l’aval. Ainsi, tel couloir de neige sera bien gelé au petit matin parce qu’il canalise l’air froid de rayonnement descendu des niveaux supérieurs, tandis qu’au même instant et à même altitude la croûte de regel sera superficielle sur un versant voisin.
Conditions limites de vent, de température et d’altitude de vol selon votre drone
Lisez bien le manuel d’utilisation de votre drone afin de connaître ses limites d’utilisation, en termes de:
- Vitesse maximum du vent;
- Fourchette de températures d’utilisation;
- altitude maximum de vol.
Dans un certain nombre de cas, elles ne sont pas précisées (N.C. dans notre tableau ci-dessous).
A titre d’exemples, les limites d’utilisation pour quelques modèles de drones courants:
Drones optimisés pour voler avec des basses températures ?
A titre d’exemple, le bouton d’alimentation intégré à la batterie intelligente DJI TB50 du drone professionnel DJI lnspire 2 lorsqu’il est appuyé pendant 3 secondes débute un processus de chauffe pour amener la batterie jusqu’à une température de 15°C.
De plus, l’Inspire 2 est équipé de deux batteries DJI TB50 redondante (en cas de défaillance d’une batterie en vol, l’autre prend le relais seule) et d’une technologie auto-chauffante qui lui permet de voler même avec des températures très basses en maintenant ses batteries en vol à la bonne température. Par contre, ce système de sécurité électrique et intégré réduit d’autant plus l’autonomie des batteries embarquées.
Pour finir, l’app. DJI Go (DJI Go 4 pour l’Inspire 2) affiche la température des batteries, le voltage global et même le voltage par élément (cellule) composant la batterie LiPo, comme données de vol, ce qui constitue des informations importantes pour la sécurité, comme nous le verrons plus loin. Un message d’erreur informe même le télépilote quand la température de la ou des batteries est trop basse pour décoller dans de bonnes conditions de sécurité (en dessous de 15°C). L’application DJI Go pour tablettes numériques, associée aux batteries dites intelligentes de la marque, vous propose même un message de mise en garde “Warning” quand la température de votre batterie est en dessous de 15°C, vous empêchant même de faire décoller votre drone, sans avoir préalablement réchauffée votre batterie pour l’amener à bonne température. En effet, ce fabricant recommande une température de batterie d’au moins 20 à 25°C, avant de décoller. Par contre, si vous utilisez par exemple, un drone de marque Yuneec, comme d’autres fabricants, vous ne disposerez en vol que du seul voltage global de la batterie.
Prévisions météo et niveaux de vigilance des phénomènes météo dangereux par Météo-France
Il est particulièrement important de vous informer des prévisions météorologiques, dont les phénomènes météo dangereux (vent violent, grands froid, avalanche, neige et verglas…) dans notre contexte de faire voler son drone avec du froid.
Vous trouverez ci-dessous un widget, avec les prévisions actualisées pour la Haute-Savoie (74):
Légende et liens vers des pages explicatives du site de Météo-France:
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Une vigilance absolue s’impose. Des phénomènes dangereux d’intensité exceptionnelle sont prévus. Tenez-vous régulièrement au courant de l’évolution de la situation et respectez impérativement les consignes de sécurité émises par les pouvoirs publics. |
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Soyez très vigilant. Des phénomènes dangereux sont prévus. Tenez-vous au courant de l’évolution de la situation et suivez les conseils de sécurité émis par les pouvoirs publics. |
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Soyez attentifs. Si vous pratiquez des activités sensibles au risque météorologique ou exposées aux crues, des phénomènes habituels dans la région mais occasionnellement et localement dangereux (ex. mistral, orage d’été, montée des eaux ) sont en effet prévus. Tenez-vous au courant de l’évolution de la situation. |
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Pas de vigilance particulière. |
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Carte d’Europe de vigilance météo par pays
Cette carte de l’Europe actualisée précise en fonction des couleurs utilisées le niveau de danger météo et l’impact possible. Sur la page en lien des pictogrammes précisent la nature du phénomène (neiges, vents, orages, etc.) et une information détaillée est également disponible pour chaque pays:
Mesurer les conditions météo sur le terrain
Après avoir pris connaissance des prévisions météo, il est toujours intéressant de vérifier les conditions climatiques, sur site, avant de voler.
En effet, parfois, les prévisions météo peuvent être erronées (ce qui est relativement rare) et des phénomènes locaux (par exemple en montagne) peuvent ne pas avoir été prévus.
Un
anémomètre thermomètre de poche comme le Skywatch Xplorer 2 de JDC Electronic (50 g sans sa pile ronde lithium CR2032) vous permettra de mesurer l’influence du vent:
- Vitesse du vent instantanée en km/h, mph, m/s, fps et knots de 3 à 150 km/h (précision de ± 3% FS);
- Vitesse moyenne du vent;
- Vitesse max. des rafales de vent;
- Température ambiante de -50°C à 100°C (précision de ± 0.5° de -20 à +50°C);
- température ressentie (Wind chill) ou indice de refroidissement éolien.
Un thermohydromètre de poche (145 g avec une pile carrée 9V de préférence au lithium de type 6LF22) sera utile afin de mesurer les caractéristiques de l’air ambiant:
- Température extérieure de -20°C à 60°C (précision de ± 2°C);
- humidité relative de 0 à 100% HR (précision de ± 3,5%);
- Température de rosée ou point de rosée (Dew Point) de -20°C à 60°C (précision de ± 2°C);
- Température humide (température limite de refroidissement) de -20°C à 50°C (précision de ± 2°C).
Risques du froid pour le télépilote: hypothermie, gelures, gersures…
Gelures aux orteils suite à l’ascension du mont Logan (5959 m), le point culminant du Canada, qui se situe dans le territoire du Yukon – Dr. S. Falz – CC BY-SA 3.0
L’exposition au froid peut être dangereuse et même mortelle. Les extrémités du corps, comme les oreilles, le nez, les doigts et les orteils, perdent leur chaleur le plus rapidement. La peau exposée peut geler, entraînant des gelures légères à graves (Peau d’apparence jaunâtre ou blanchâtre, sensation douloureuse de picotement ou de brûlure aux extrémités…). Dans des conditions extrêmes ou après une exposition prolongée au froid, le corps peut également perdre de la chaleur, ce qui entraîne une hypothermie:
- Exposé au froid pendant une période prolongée peut faire chuter la température corporelle (sous la normale de 37 °C);
- Chair de poule, frissons thermiques ou grelottements, envie d’uriner, claquements des dents;
- Confusion mentale avec des difficultés à réfléchir ou analyser une situation;
- Perte de dextérité et de contrôle musculaire: impossible de tenir les joysticks de la radiocommande ou d’actionner des boutons de commande, perte de sensation aux extrémités, risque d’erreur de pilotage, voir de crash.
- L’hypothermie peut s’aggraver jusqu’à un niveau critique où les frissons thermiques cessent, la personne perd conscience et le coeur subit une fibrillation ventriculaire (trouble du rythme), puis s’arrête (arythmie).
Risques lié à l’indice de refroidissement éolien, prévention et conduite à tenir (Source : Environnement Canada) |
Indice de refroidissement éolien |
Niveau de risque |
Au niveau de la peau |
Risques pour la santé |
Prévention et conduite à tenir |
0 à -9 |
Faible |
– |
- Légère augmentation de l’inconfort.
|
- S’habiller chaudement.
- Demeurer au sec.
|
-10 à -27 |
Modéré |
– |
- Inconfortable.
- Risque d’hypothermie et de gelure si la personne se trouve à l’extérieur pendant de longues périodes sans protection adéquate.
|
- Porter des couches de vêtements chauds, avec une couche extérieure résistante au vent.
- Porter un chapeau, des mitaines ou des gants isolants, un foulard et des chaussures isolantes et imperméables.
- Demeurer au sec.
- Rester actif.
|
-28 à -39 |
Elevé |
La peau exposée peut geler en 10 à 30 minutes. |
- Risque élevé de gelure très superficielle ou de gelure. Surveiller les engourdissements ou les blancheurs au visage et aux extrémités.
- Risque élevé d’hypothermie si la personne se trouve à l’extérieur pendant de longues périodes sans vêtements adéquats ou sans abri contre le vent et le froid.
|
- Porter des couches de vêtements chauds, avec une couche extérieure résistante au vent.
- Couvrir la peau exposée.
- Porter un chapeau, des mitaines ou des gants isolants, un foulard, un tube au cou ou un masque, et des chaussures isolantes et imperméables.
- Demeurer au sec
- Rester actif
|
-40 à -47 |
Très élevé |
La peau exposée peut geler en 5 à 10 minutes Note |
- Risque très élevé de gelure : Surveiller les engourdissements ou les blancheurs au visage et aux extrémités.
- Risque très élevé d’hypothermie si la personne se trouve à l’extérieur pendant de longues périodes sans vêtements adéquats ou sans abri contre le vent et le froid.
|
- Porter des couches de vêtements chauds, avec une couche extérieure résistante au vent.
- Couvrir toute la peau exposée.
- Porter un chapeau, des mitaines ou des gants isolants, un foulard, un tube au cou ou un masque, et des chaussures isolantes et imperméables.
- Demeurer au sec
- Rester actif.
|
-48 à -54 |
Grave |
La peau exposée peut geler en 2 à 5 minutes Note |
- Risque grave de gelure : surveiller souvent les engourdissements ou la blancheur du visage et des extrémités.
- Risque grave d’hypothermie si la personne se trouve à l’extérieur pendant de longues périodes sans vêtements adéquats ou abri du vent et du froid.
|
- Être prudent. Porter des couches de vêtements chauds, avec une couche extérieure résistante au vent.
- Couvrir toute la peau exposée.
- Porter un chapeau, des mitaines ou des gants isolants, un foulard, un tube au cou ou un masque, et des chaussures isolantes et imperméables.
- Être prêt à réduire la durée de vos activités extérieures et même, à les annuler.
- Demeurer au sec.
- Rester actif.
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-55 et + |
Extrême |
La peau exposée peut geler en moins de 2 minutes Note |
- DANGER! Les conditions extérieures sont dangereuses.
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|
Note En présence de vents soutenus de plus de 50 km/h, des gelures peuvent apparaître plus rapidement qu’indiqué dans le tableau. |
La quantité de chaleur que perd votre corps dépend non seulement des effets de refroidissement par le froid et de l’indice de refroidissement éolien, mais aussi d’autres facteurs.
Des vêtements de bonne qualité et dotés d’excellentes propriétés isolantes capturent l’air, créant ainsi une couche limite plus épaisse autour du corps pour en conserver la chaleur.
ATTENTION AUX VETEMENTS HUMIDES OU MOUILLES
Les chaussures et les vêtements mouillés perdent leurs qualités isolantes et entraînent une perte de chaleur corporelle presque égale à celle de la peau directement exposée au froid. Par exemple des gants mouillés ou de la sueur imprégnant vos vêtements, suite à un effort physique important, peuvent réduire de manière importante votre confort thermique, en vous refroidissant rapidement. Donc, si c’est le cas, si les conditions extérieures le permettent, mieux vaut, enlever certaines couches de vêtements ou entrouvrir votre vêtement pour qu’il sèche ou le remplacer par un vêtement sec et limiter le risque de sudation. L’activité physique, comme la marche ou le ski, accélère le métabolisme, ce qui génère plus de chaleur corporelle et reste efficace, sans sudation importante.
L’idéal est de s’adapter graduellement au froid et à l’altitude, par étapes, en limitant du durée d’exposition au froid les premiers jours.
Lunettes de soleil de glacier, avec indice de protection CE4.
- Protégez vos lèvres à l’aide d’un stick de baume.
- Protéger votre peau exposée au soleil, avec de la crème solaire avec un FPS (facteur de protection solaire) élevé. La « haute protection » correspond aux indices 30 et 50 tandis qu’à 50+ jusqu’à 60, on atteint la « très haute protection ».
- Portez des lunettes de soleil adaptées à votre morphologie qui protègent bien des rayons UV. Depuis 1995, il y a une norme européenne: le verre doit porter la mention CE et un indice de 0 à 4 qui indique la protection. La mention CE3 offre une bonne protection mais ne suffit pas pour la haute montagne, la pleine mer, le Grand Sud ou les tropiques, qui nécessitent une protection CE4 et un filtre infrarouge. Les verres de catégorie 4, type “lunettes de glaciers”, avec protections larges et latérales, offrent la meilleure protection mais ne doivent pas être utilisés pour conduire.
- Evitez des verres polarisants qui rendront difficile la visualisation de votre écran de radiocommande ou de votre tablette.
- Prévoyez des verres correcteurs si avez besoin d’une correction visuelle (presbytie, myopie…).
- La teinte des verres a aussi de l’importance. Le gris des “lunettes noires” offre une bonne restitution des couleurs naturelles. C’est généralement cette couleur qui est utilisée sur les modèles de lunettes de haute catégorie de filtration comme les lunettes de ski et les lunettes de haute montagne.
- Vous pouvez également utiliser un masque de ski.
Protections spécifiques et accessoires pour le télépilote
Protéger ses mains, toute en conservant une certaine dextérité, pour piloter par temps froid – © Denis JEANT
Un inconfort du télépilote dû au froid, des mains et des doigts froids ou gelés peuvent rendre plus difficile dextérité, adresse manuelle et fonctionnement des commandes, ce qui peut être dangereux et favoriser une erreur de pilotage.
Sous-gants et cagoule synthétiques – Montage Denis JEANT
Sous-gants portés avec des moufles chaudes
- Selon la température extérieure et le vent, plusieurs solutions sont envisageable avec des matières et épaisseur différentes. La fibre synthétique (acrylique) et la laine (sous-gants) seront privilégiés.
- Les sous-gants ou gants fins: vous les porterez sous vos gants plus chauds et imperméabilisés. En complément, ils apportent une chaleur modérée en plus et sont peu encombrants. Par contre, vous pourrez les porterez seuls, pour avoir une meilleure dextérité, pour piloter. En effet, il est difficile de pilote un drone avec des gros gants ou des moufles 😉 Par contre, évitez de les mouiller avec la neige ou la glace, surtout s’il sont synthétiques. En effet, cela accélérerait le refroidissement de vos doigts, avec un risque de gelures selon le cas. De plus, lors de pauses remettez les dans vos gants plus chauds. Par contre, ils sont peu résistants à l’abrasion et donc fragiles.
- Les gants mitaines : ces gants très respirants et légers, ont les doigts coupés. Les mitaines sont plus respirantes que des gants classiques et permettent plus de précision pour le pilotage ou manipuler des objets.
- Les mitaines moufles : ce sont des mitaines avec la possibilité d’enfermer les doigts dans un sorte de bonnet. Elles sont très pratiques par temps froids, quand il est nécessaire d’avoir une bonne dextérité pour piloter, prendre une photo…Bon de nombre de photographes en sont adeptes en conditions extrêmes.
- La cagoule coupe-vent (windstopper) : Elle est chaude et vous pourrez la transformer facilement en bandeau de cou, si vous avez trop chaud. Elle est un coupe-vent permettant de vous protéger des intempéries. Elle est parfaitement respirante et évite la transpiration. Elle résiste à l’eau : pluie fine ou chute de neige légère. Elle sèche rapidement. Elle permet de limiter la surface de la peau en contact avec un vent froid. Pour rappel, la tête et les oreilles se refroidissent rapidement. Elle est utilisée en montagne mais également pour la moto.
Sous-gants tactiles ou gants tactiles
Taps de Nonotips, gants tactiles The Northface Etip et Single Layered de Mujjo
- Taps touchscreen stickers de Nanotips (12,99 $ US): il s’agit d’un matériau conducteur autocollant à placer au bout des doigts de vos gants pour les rendre tactiles. Nanotips propose aussi un produit liquide à base de millions de nonoparticules (19,99 $ US) à enduire sur le bout des doigts de vos gants pour les rendre tactiles. Nous n’avons pas été très convaincu, même si nous n’avons pas eu l’occasion de les tester. Tiendront-t-ils sur la durée ?
- Sous-gants ou gants fins tactiles (touchscreen): en acrylique ou en laine ils sont étudiés pour les écrans tactiles. Ils seront intéressants pour utiliser vos GPS de rando et radiocommande ou tablette numérique ou smartphone, selon ce que vous utilisez pour piloter. Deux à cinq doigts du gants (zones tactiles) ou la totalité du gant (fils conducteurs intégrés) peuvent être actifs selon les modèles. Attention, plus le gant est épais et plus il est difficile à utiliser avec un écran tactile. Un tissu spécial au bout du doigt ou des fibres conductrices tricotées dans le tissu même du gant conduisent l’électricité statique de votre doigt à travers le gant lorsque vous touchez votre écran tactile. La dernière solution est souvent plus efficace. Attention, tous les gants vendus comme tactiles, le sont plus ou moins, selon leur qualité et les modèles, les rendant parfois peut efficace. Usure rapide des jointures et effilochage caractérisent aussi des gants tactiles de mauvaise qualité.
- Les gants tactiles The Northface Etip unisexe (40 €) sont bien conçus pour le ski, mais pourront paraître trop épais, pour certains, pour tenir les joysticks de leur radiocommande. A vous de voir.
- Les gants tactiles de marque Mujjo en simple (Single Layered à 29,95 €) ou double épaisseur (Double Layered à 34,95 €) ont de bonnes qualités thermique, tactile, tout en restant souples. Je vous les recommande. Ils permettent d’utiliser tous vos cinq doigts, articulations des doigts et même le talon ou la paume de votre main. Pour rendre les gants conducteurs, des fibres de nylon argentées ont été tricoté dans le tissu du gant. La nouvelle texture à haute densité améliore l’isolation tandis que le gant reste très extensible. Le fil a des propriétés anti-boulochage et offre une résistance tout en restant souple et garantit une durabilité dans le temps.
- Les gants tactiles de marque Glider Gloves (de 18 à 30 $ US) utilisent des fibres conductrices qui ont été tricoté dans le tissu du gant. Par conséquent, ils permettent comme le précédent modèle d’utiliser tous les bouts de vos doigts. Ils sont de bonne qualité, mais sont vendus à ce jour quasi exclusivement en zone nord-américaine.
Gants-mitaine pour la photo Aquatech et Vallerret
Gants-mitaines pour la photo Aquatech et Vallerret – Montage Denis JEANT
- Gants-mitaines Aquatech Sensory: ces gants de couleur noir/marron, dédiés à la photo outdoor (63,50 €) sont restés longtemps une référence. Ils sont fabriqués par la marque australienne Aquatech. La matière extérieure est étanche et respirante. De plus, au niveau de la paume de la main, des picots en silicone sont présent pour assurer une meilleure adhérence. Le pouce et l’index peuvent être dénudés. Les poignets sont réglables avec un système de scratch. Ils sont proposés en 5 tailles de S à XXL. D’après la vidéo proposée ci-dessus et le testeur, leur dextérité serait beaucoup moins bonne que les gants-mitaines Wallerret présentés ci-dessous.
- Gants-mitaines Wallerret Markoff pro: Ces gants (69,95 €) sont dédiés aux photographes outdoor pour le froid. Wallerret est start-up qui a été créé par Stine Lyng Jørgensen et Carl van den Boom, deux photographes norvégiens passionnés par la Laponie et le snowboard. Ils ont réussi une campagne sur Kickstarter et commercialisent aujourd’hui trois gants pour la photo. Ils sont proposés en 5 tailles de XS à XL. L’extérieur est composé de néoprène pour protéger du froid , de soft shell pour protéger le gant de l’eau et du vent, ainsi que de polyester. Une partie du dessus est également recouverte de cuir pour donner un certain look avec le logo Wallerret. Sur le dessus de chaque gant, on retrouve une poche avec zip permettant de ranger une Carte mémoire ou une clef. Des capuchons de doigts FlipTech faciles à enlever en quelques secondes permettent de dénuder le pouce et l’index. Il suffit de les retourner. En plus de protéger du froid, ils offrent une bonne maniabilité et prise en main en photo. Ils seront aussi très intéressant pour piloter un drone.
- Moufles-mitaines Wallerret Trigger Mitt: Ces moufles (89 €), non présentées sur la photo plus haut, comme le précédent modèle, sont dédiées aux photographes travaillant dans des conditions hivernales. Elles sont proposés en 3 tailles de S à L. La conception hybride cuir et jeans des Trigger Mitt combine un design mince et un confort supplémentaire. Elles sont moins encombrantes que des moufles de ski standard. De plus, il est également possible de dénuder le pouce et l’index. Par contre, des aimants permettent de garder les capuchons de doigts FlipTech ouverts plus facilement.
- Gants-mitaines Wallerret Ipsoo: Ces gants (99,95 €), comme les précédents sont dédiés aux photographes outdoor, mais travaillant dans des conditions de températures extrêmes. L’intérieur est composé de 100% de laine Merinos qui assure un gant ajusté et chaud. La combinaison de tissus, de cuir de chèvre, de deux plis en twill (ou tweel) crée une protection extérieure durable et résistante à l’eau, avec une excellente protection contre le vent. Une couche d’isolation supplémentaire en Thinsulate augmente le confort thermique. Il est également possible de dénuder le pouce et l’index. Des aimants permettent de garder les capuchons de doigts FlipTech ouverts plus facilement. Une lingette pour objectif se trouve à l’arrière du pouce. Ils sont dotés d’une poche sur le dessus de la main, de plus grande taille pour stocker cartes SD ou chaufferette, avec une clé alène de trépied photo incluse. Une manchette en jersey permet de garder votre poignet bien au chaud. En plus de très bien protéger du froid, ils offrent une bonne maniabilité et prise en main en photo. Ils seront également intéressants pour piloter un drone. Ils sont proposés en 4 tailles de S à XL, en plus d’une version similaire (daim ou lieu de cuir de chèvre) mais de coloris différents dédiée aux femmes: W’s Nordique (74,95 €) en 4 tailles de de XS à L.
- Sous-gants Wallerret Merino Liner et Merino Liner Touch: Wallerret indique que ces gants sont testés pour vous tenir chaud jusqu’à -10°C. Ce sous-gant fin Merino Liner (34,95 €) proposé en 5 tailles (XS au XL), est composé de laine Merinos d’Australie et de Nouvelle-Zélande. Cette matière est très isolante et également très fine pour ne pas gêner la prise en main de l’appareil. Il est à mettre sous les deux précédents, en complément, pour augmenter la chaleur, par températures plus basses. Le nouveau modèle Merino Liner touch (34,95 €) est prévu pour les écrans tactiles. Peuvent être portés seuls par exemple au début du printemps (conditions douces).
Gants-moufles HEAT 3 et mitaines-moufles HEAT 2
Gants-moufles Heat 3 et mitaines-moufles Heat 2 – Montage Denis JEANT
- Gants-moufles HEAT 3: il s’agit d’un produit très technique, polyvalent et complet, trois en un, fabriqué par la marque allemande The Heat Company. Un must ! Ils sont proposés en trois coloris: noir ou vert Tarmac (vert clair) ou vert.
- La moufle amovible est particulièrement chaude de par sa doublure en « primaloft ». Elle laisse apparaître un gant élastique permettant une mobilité totale des doigts. De plus, le pouce amovible peut être fixé par une fermeture velcro.
- Le tissu d’argent des gants est conducteur et optimisé pour écrans tactiles contrairement à la précédente version HEAT 2.
- Ces gants-moufles HEAT 3, 3 en 1, sont proposés en 6 couleurs, 7 tailles et sont personnalisables avec différents options:
- 1ère couche – sous-gants:
Quatre doublures différentes sont proposées: Tactiliy Liner, Merino Liner, Polartec Liner et Durable Liner (20 à 40 €). Tous les sous-gants peuvent être utilisés avec des écrans tactiles. Pas besoin d’enlever vos gants.
- 2e couche – moufle rabat en forme de coquille:
Mitaines-moufles (Shell) rabattable. Trois modèles différents proposés (130 à 180 €): Shell disponible en 6 couleurs et Shell-Full Leather et Shell Full Leather Pro pour encore plus de chaleur. Le rabat de la mitaine unique permet de le retirer afin d’avoir une fonction tactile maximale. Membrane étanche mais respirante.
- 3e couche – capuche:
Pour les conditions météorologiques les plus dures, utilisez une capuche Polar pour une protection optimale contre le froid. Il s’agit d’une couche supplémentaire portée (120 à 140 €) sur les deux premières couches. Elle arrête le vent, est imperméable, mince et légère.
- Dans la vidéo ci-dessus, le photographe pro qui teste les gants-moufles HEAT 3 dans le froid, monte un fil sur un hameçon pour la pêche à la mouche, afin de montrer à quel point ils offrent une excellente dextérité.
- Des poches supplémentaires sur le dos de la moufle permettent d’y insérer une chaufferette, ou clés, cartes CB….
- Une attache amovible au poignet pour plus de sécurité, permet de fixer ses gants pour éviter de les perdre.
- Mitaines-moufles HEAT 2: elles sont beaucoup plus abordables (30 à 50 €). Proposés en 4 couleurs, 3 tailles, elles offrent moins d’options de personnalisation.
- Ces gants-moufles HEAT 3 et mitaines-moufles HEAT 2 sont utilisés par de nombreux photographes professionnels confrontés à des conditions extrêmes. Ce produit a été conçu initialement pour répondre aux exigences des unités Cobra des forces spéciales de la police de Vienne pour manier leurs fusil d’assaut dans le froid.
Chaufferettes de poche réutilisables
Chaufferettes de poche réutilisables produisant de la chaleur
- Chaufferette réutilisable (poche en PVC) contenant une solution d’acétate de sodium tri-hydraté (100% naturel et écologique). Aucune électricité ni flamme ne sont utilisées.
- Pour déclenchez la production de chaleur jusqu’à 50°C, tenez la rondelle de métal qui se trouve à l’intérieur de la poche de la chaufferette entre votre pouce et votre index et pliez-la délicatement jusqu’à ce qu’elle émette un clic. Le liquide transparent qu’elle contient se cristallise progressivement (voir photo ci-dessus) et celle-ci se réchauffe instantanément. Massez la poche de la chaufferette pour maximiser la répartition de la chaleur.
- La chaleur se diffuse durant près d’une heure, le liquide se cristallise entièrement et durcit, puis refroidit.
- Pochette individuelle en microfibre pour placer la chaufferette réutilisable, une fois activée.
- Les chaufferettes Tranquilisafe® peuvent être réutilisées plus de 600 fois !
- Glissées dans vos poches, elles pourront vous réchauffer les mains. Mais, elles pourront également permettre de réchauffer vos batteries LiPo, de caméra, d’appareil photo, Powerbank…
- Lot de 4 chaufferettes réutilisables et 4 pochettes individuelles en microfibre Tranquilisafe® vendu 24,99 euros TTC.
- Pour plus d’infos lire notre article: “Sac chauffe-batteries pour drones en hiver“.
Housses de protection de radiocommandes
Housses de protection pour radiocommandes – Montage Denis JEANT
- Housses de protection pour radiocommandes: ces dernières sont le plus souvent proposées avec une fenêtre en plastique pour pouvoir visualiser les boutons et joysticks de votre radiocommande, voir un écran de contrôle vidéo FPV. Elles permettent de protéger votre radiocommande et vos mains de l’air froid, du vent, de la neige et de la pluie légère. Par contre, à notre connaissance, elles sont uniquement compatibles pour des radiocommandes de forme carrée et équipée d’une seule antenne: Fatuba, DJI, Frsky, Spektrum, Radiolink, Taramis, Yuneec ST10+ et ST12…. Par exemple, des radiocommandes allongées équipées de deux à trois antennes, comme les ST16, ST16+ , ST16S ou ST24 de Yunnec ne pourront pas être utilisées avec ces produits.
- ACE RC Extreme Cold Weather Trans Glove for FPV: cette housse (84,95 $US) fabriquée par ACE est conçue avec une très grande fenêtre de visualisation pour une radiocommande et un écran jusqu’à 12 pouces pour le retour vidéo FPV. Elle est proposée dans 12 coloris et peut également être utilisée avec un chauffage alimenté par une batterie LiPo. La marque étasunienne (Arizona) ACE propose également d’autres types de housses de protection, plus simples (75 $ US), dans différents coloris, mais aussi des sacs de transports pour ailes volantes, planeurs, avions, hélicoptères RC, hélices, multicoptères…
- Transmitter gloves de Turnigy: cette housse (13,28 €) proposée par Turnigy est conçue pour s’adapter à quasi toutes les positions d’antenne de la radiocommande et courroies de cou. Elle est fabriquée dans un tissu coton / nylon rembourré pour isoler et protéger du vent, de la neige et de la pluie légère. Elle est équipée d’une fermeture à glissière épaisse et d’une fenêtre transparente durable qui ne deviendra pas fragile avec les températures basses..
Chaussures adaptées, chaudes, étanche et respirantes
Approche en raquettes sur la neige fraîche – © Denis JEANT
- Des chaussures adaptées à votre morphologie et activités: elles sont le premier élément de sécurité en montagne. En effet, les statistiques des accidents en montagne montrent que la plupart d’entre eux ont lieu dans des terrains qui n’ont rien à voir avec l’alpinisme et la haute montagne. Il s’agit le plus souvent de pertes d’équilibre ou de chutes de fatigue ou dans des pentes de moyenne altitude. Sur les terrains accidentés ou/et mouillés ou enneigés ou glacés, la chaussure joue un rôle primordial. Elles seront préférées à tige haute, avec un bon maintien de la cheville. De plus, la qualité d’accroche de la semelle et une rigidité adaptée permettent de maîtriser les dévers, les supports glissants comme les pentes d’herbe, les terrains mouillés et la neige. Moins vous êtes entraînés, plus les chaussures devront être protectrices. Faîtes vous conseillez par un spécialiste en fonction de vos activités et de l’environnement.
- En montagne, un manque de rigidité de vos chaussures entraînera un manque de stabilité pour le pied qui cherchera à compenser par un effort musculaire. A condition d’avoir une chaussure bien adapté à votre pied, vous ne souffrirez pas d’une chaussure rigide et vous pourrez vérifier, au fil des heures de marche, que la rigidité vous apporte confort et sécurité, en réduisant le risque de chutes dites “de fatigue”. Dans le cas d’un randonneur peu entraîné et équipé de chaussures inadaptées, cette fatigue peut survenir rapidement.
- Vérifiez d’abord que vous avez la bonne pointure, avec une paire de chaussettes moyennes. Les orteils doivent pouvoir bouger et “respirer”. L’avant du pied ne doit pas partir vers la droite ou vers la gauche quand vous marcherez en dévers. Attention à ne pas comprimer l’avant du pied. Le talon doit à peine se soulever dans le déroulé de pied, sous peine d’échauffement, d’ampoules et de souffrances rapides. La chaussure neuve viendra s’assouplir légèrement avec le temps.
- La membrane de la chaussure est un élément important pour lutter contre les pieds mouillés qui favorisent les gelures. Elle doit être à la fois imperméable et respirante. Une membrane en gore-tex est plus efficace que des cuirs “traités hydrophobes” qui mouillent plus facilement les pieds dans la neige.
- La semelle joue un grand rôle au niveau thermique. Les gelures du premier degré interviennent assez souvent sur les orteils et la plante du pied, lorsque la semelle est insuffisante. On peut augmenter la qualité thermique en remplaçant la semelle de propreté par une semelle beaucoup plus isolante.
- Il ne faut pas trop serrer vos chaussures car cela peut refroidir plus facilement vos pieds.
- Pour progresser dans la neige fraîche, il est conseillé d’utiliser des raquettes ou des skis, selon la configuration du terrain. En haute montagne et sur de la neige et de la glace, on utilise plutôt des crampons.
Le principe du multicouche, chaud, imperméable et respirant
Le principe du “multicouche”, très efficace pour lutter contre le froid
- Privilégiez le principe du “multicouche”: en montagne et dans une ambiance froide, quelle que soit l’activité pratiquée, c’est le principe du “multicouche” qui est conseillé. La superposition des couches vise à apporter un maximum de confort en jouant des différents tissus et de leur interaction. C’est un système de protection efficace et polyvalent, à condition que chaque couche soit performante. Le multicouche est le plus souvent constitué de deux ou trois couches. Mais, il est possible de ne porter qu’une ou deux couches seulement en fonction des conditions atmosphériques. Faîtes vous conseillez par un spécialiste en fonction de vos activités et de l’environnement.
- La première couche = la peau au sec: l’humidité est l’ennemi de l’équilibre thermique. Le sous-vêtement en fibre synthétique (pour la plupart) se porte à même la peau et permet de rester au sec, même pendant l’effort. Il existe plusieurs épaisseurs de sous-vêtements : les plus fins évacuent rapidement la transpiration et sèchent vite mais sont peu chauds, les plus épais sont plus chauds mais évacuent plus lentement la transpiration et sèchent moins vite…Il faut bannir les sous-vêtements en coton : l’effet “éponge” retient la transpiration et refroidit le corps !
- La deuxième couche = avoir chaud: la veste en fibre polaire ou le pull en laine seront utilisé comme régulateur thermique. Ils apportent chaleur et confort. Par contre, contrairement au pull, la fibre polaire est plus légère et sèche plus vite. Mais ils ne sont n’est ni étanche, ni coupe-vent. Donc, ils ne devront pas pas être utilisés seuls. Sauf une fibre polaire qui dispose d’une membrane (Windbloc de Malden, Windstopper de Gore-tex ) pour remédier à cet inconvénient. Par contre, en cas de fortes intempéries, ils ne sauraient remplacer un vêtement imperméable et respirant. C’est cette couche qui pourra être enlevée si besoin, si vous avez trop chaud…La fibre Polyester, avec l’étiquette “Polartec” de Malden est synonyme de qualité et a été souvent mal copié. L’épaisseur de la fibre s’exprime en grammage au m2 : Polartec 200 pour les produits pour la randonnée et alpinisme, Polartec 300 pour les activités plus statiques qui demandent plus de confort thermique.
- La troisième couche = se protéger: la surveste ou le surpantalon est en contact avec la pluie ou la neige. Elle doit donc posséder une excellente imperméabilité ET une très bonne respirabilité. Si la matière n’est pas respirante, le gain en protection est contrecarré par le problème de condensation. Il existe deux grands types de tissus: les membranes microporeuses et les tissus enduits. La plus efficace est le Gore-tex (GTX) qui est une membrane de Téflon expansé. Ce qui est important pour un vêtement de montagne, c’est sa capacité à évacuer la transpiration. Les molécules de vapeur d’eau sont 700 fois plus petites que les pores de la membrane Gore-tex. Celles-ci s’échappent donc facilement. La structure microporeuse est aussi conçue pour arrêter le vent et lui interdire de pénétrer à l’intérieur du vêtement.
Protéger son drone de l’humidité
La neige qui tombe est dangereuse pour les moteurs et l’électronique de votre drone – © Denis JEANT
L’électronique et humidité ne font pas bon ménage, surtout si les certains composants de votre drone sont à l’air libre, mais même protégés à l’intérieur du corps du drone, avec par exemple la condensation. L’humidité ou l’eau en général peut endommager la caméra et la nacelle, court-circuiter un moteur ou provoquer d’autres dysfonctionnements du drone ou du contrôleur de vol.
Pour cette raison, ne volez jamais en
drone avec:
- la pluie;
- la neige;
- la grèle
- le brouillard ou la brume….
Si votre drone est pris sous la pluie ou la neige, atterrissez au plus vite. Protégez-le et assurez-vous de sécher ses accessoires et le corps du drone par exemple avec un chiffon en microfibres.
Il existe des drones étanches à l’immersion (IP67 = immersion à 1 mètre pendant 30 mn), comme le Splash drone 3 de la marque Swellpro, mais bien souvent la qualité des prises de vues dans ces conditions est mauvaise, avec des tâches formées par les gouttelettes sur la lentille frontale de la caméra.
Il peut être intéressant de faire tropicaliser certaines pièces électroniques ou composants sensibles de votre drone par un professionnel si vous volez régulièrement en bord de mer, en montagne ou dans des environnements chauds et humides, comme dans des régions tropicales. A titre d’exemple, Tropicoat de Jelt ou autres produits similaires sont des solutions professionnelles qui protègent efficacement les circuits et ensembles électroniques ou électriques soumis à un environnement agressif comme la chaleur humide ou sèche, le brouillard ou l’air salin. Il protège l’électronique de l’humidité, l’eau, de la condensation, des “giclures” et salissures éventuelles. Ce vernis acrylique isolant et de tropicalisation est incolore.
Résistance du Jelt Tropicoat (données fabricant) |
Nombre d’heures |
Tenue aux brouillards salins en atmosphère saturée (100%) |
192 |
Tenue avec 95% d’humidité dans l’air |
500 |
Tropicoat de Jelt sèche rapidement, en 30 minutes (sec au touché). De plus, il fongicide et contrôlable aux UV. Une fois appliqué et sec, il permet les soudures (thermosoudable) à postériori. Par contre, attention, il est toxique, doit être manipuler avec une protection et dans un espace ventilé ou à l’extérieur: acétate d’éthyle; acétate de n-butyle et aérosol extrêmement inflammable.
Voir la notice.
Hors tension, le
drone doit être démonté et ses composants électroniques nettoyés des saletés éventuelles (terre, poussière…) avec de l’eau déminéralisée, avant d’appliquer le vernis acrylique. Une fois ce nettoyage effectué et les composants séchés (sèche-cheveux), le vernis acrylique tiendra d’autant mieux.
De plus, les connecteurs doivent être bien protégés avant de l’appliquer, notamment le port USB de votre contrôleur de vol et tous les autres ports, comme celui de la caméra,… etc. En effet, ce vernis acrylique est isolant, par conséquent, votre ordinateur risquerait de ne plus reconnaître votre drone une fois branché avec l’interface…A cette fin, il peut être utilisé du scotch d’électricien, pour protéger les connecteurs.
Une piste de décollage (DZ) ou une flycase permettent d’isoler un minimum votre drone de la neige ou de la glace ou de l’herbe mouillée…
Dans la mesure du possible, préférez décoller et atterrir depuis une piste de décollage (DZ) ou le dessus d’une flycase. En effet, ils isolent votre drone de l’humidité, voir dans une certaine mesure du froid. Pour cette raison, il est déconseillé de poser votre drone directement dans la neige ou même de l’herbe mouillée.
Protéger son drone du givrage
Qu’est le givre ?
Quand les gouttelettes d’eau sont de faible diamètre, elles ne s’étalent pas et se solidifient avec la température, sans déformation en une couche granuleuse et opaque. Le givre se localise essentiellement sur les bords d’attaque ( aile, empennages ) et les aspérités.
A quel moment le givrage survient ?
- Lorsque l’air est chargé en forte humidité;
- A la proximité et à la température du point de rosée ou isotherme zéro;
- Présence de brume, visibilité réduite, pluie….
- Lorsque la température de l’air ambiante appelé également SAT (Static Air Temperature) est inférieure à 8°C avec une forte humidité.
Les effets du givrage sont :
- Trainée supplémentaire des hélices et du drone;
- Augmentation du poids du drone;
- Déformation des profils;
- Augmentation de la vitesse de décrochage;
- Vibrations surtout quand il affecte les pales de l’hélice;
- Rupture des parties saillantes des hélices en plastique avec risque de crash;
- Givrage des entrées d’air des moteurs, voir entraînant défaillance de moteurs…
La formation de givre sur une pale d’hélice, produit une déformation du profil de la pale qui entraîne une diminution de rendement de l’hélice, une modification de la répartition des masses en rotation autour de l’arbre de l’hélice qui produit des vibrations importantes pouvant aller jusque la rupture.
Avec seulement un millimètre de givre sur chaque hélice, il est impossible de décoller !
Il faut avoir connaissance de l’
isotherme zéro, changer de trajectoire ou d’altitude pour l’éviter !
Les hélices en carbone sont beaucoup moins fragiles que celles en plastique et offrent une meilleure performance sur les ascensions verticales et vol stationnaire.
Si le corps de votre drone ou les hélices sont humides, essuyez-les avec un chiffon en microfibres avant de décoller.
Voler en drone dans les nuages est interdit en France et dans de nombreux pays. Vous devez toujours pourvoir garder à vue votre drone. De plus, traverser un nuage augmente de manière importante les risques de givrage !
Vidéo du crash d'un drone quadricoptère DJI Phantom 3 lors de la traversée d'un nuage givrant
Le vol en
drone présenté à la suite est dangereux. En effet, le
télépilote, un hongrois a fait voler son
drone DJI Phantom 3 dans un nuage grivrant, à une
hauteur de 435 mètres !
Rappelons que la législation française autorise une hauteur maximum de 120 mètres, au dessous du niveau de vol des aéronefs habités, hors des nuages et à vue. Cette pratique est donc dangereuse et interdite. Cette vidéo n’a pour but que de vous montrer le givrage d’un drone qui aurait pu intervenir à une hauteur moindre.
- 20 décembre 2016, temps brumeux et température extérieure de -3°C en Hongrie;
- 3:36 – 435 m – Signal perdu – Mode RTH enclenché;
- 4:19 – 255 m – Message d’erreur: quitte le mode GPS;
- 4:41 – 237 m – Message d’erreur: problème des moteurs en surcharge et décélération
- 5:53 – 110 m – Chute due à la surcharge des moteurs et du givre sur les hélices;
- 5:58 – 0 m – crash à 176 km/h dans un arbre !
Protéger son drone de la condensation
La condensation, un danger pour l’électronique et les optiques – © Denis JEANT
Le principal ennemi de l’électronique et des optiques est la condensation. Les photographes qui réalisent des prises de vues sont confrontés à ce problème qui peut causer des courts-circuits, des faux contacts et même de l’humidité dans leur boîtier photo ou optiques. Elle se produit lors de changements brutaux d’hygrométrie (humidité dans l’air) et/ou de température.
Elle peut même se produire à des températures largement positives, quand l’appareil est plus froid que son environnement.
ATTENTION A LA CONDENSATION !
Avant de sortir votre matériel photo, caméra et
drone d’une ambiance froide, il est important de prendre des précautions pour limiter la condensation qui pourrait se développer même à l’intérieur de ces derniers:
- Pensez à retirer votre Carte mémoire, pour pouvoir l’exploiter, sans attendre.
- Stockez votre matériel électronique fragile dont votre drone dans votre valise étanche ou sac à dos ou sac poubelle fermés de manière hermétique, avec des sachets absorbant de gel de silice (lire à la suite).
- Essayez d’éliminer au maximum l’air froid à l’intérieur: en utilisant la valve de dépression de la valise étanche, en comprimant le sac avant de le fermer hermétiquement.
- Préférez amener le contenant progressivement (graduellement) à une température plus tempérée, puis plus chaude (voiture, puis cave ou cellier, puis salle chauffée..).
- Vous devez observer de la condensation se créer sur les parois externes de votre valise étanche, ou sac à dos ou sac poubelle hermétiques qui étaient au froid, une fois dans une ambiance plus chaude et humide. C’est normal. Il est préférable qu’elle se crée à l’extérieur qu’à l’intérieur. C’est bien l’objectif. Elle doit disparaître lorsque tout sera à la bonne température.
- Quand vos valise étanche, ou sac à dos ou sac poubelle hermétiques seront proches de votre température ambiante, vous pourrez enfin les ouvrir.
- Plus les différences de température et d’humidité étaient élevées et plus vous devrez attendre. Il vaut mieux être patient plutôt que de faire des dégâts parfois irréversibles.
La valise étanche: une bonne protection
Une valise étanche constitue une bonne protection – Montage Denis JEANT
- Valises étanches et anti-chocs : en ABS, elles présentent une excellente protection contre les chocs, les vibrations et les intempéries et les conditions extrêmes. Les modèles haut de gamme sont équipés d’un joint torique d’étanchéité, d’une valve de dépressurisation et sont étanches à l’immersion (IP67). Pelicase qui a créé ce concept proposait un spot publicitaire il y a quelques années, où un véhicule 4×4 roulait sur une de ses valises sans la déformer et l’endommager ! Une Pelicase dure pendant toute une vie. Par exemple, un modèle Peli 1510 (taille moyenne) noir taille cabine avec poignée de roulage est vendu sans mousse à 307 €/avec à 358 €)
- Une valise étanche et anti-chocs empêchera la condensation qui est dangereuse pour votre matériel à condition de la laisser fermée, le temps qu’elle monte à la température de la pièce plus tempérée.
- Il existe de très nombreuses dimensions, quelques couleurs (noir, orange, jaune, vert…). Certains modèles sont annoncés comme étant aux dimensions pour être enregistrés comme bagages cabines, d’autres avec des roulettes et poignée de roulage.
- Les marques les plus sérieuses et distribuées en Europe sont: Pelicase, Storm case, Explorer cases, Nanuk, B&W International, Tomcase, Maxcase, skbcase, HPRC, UWKinetic…
- A part la gamme Peli Air, 40% plus légère (résine HPX) mais un peu plus chère (modèle 1535 taille cabine noir sans mousse à 328 €/avec à 383 €), que des valises traditionnelles, les valises en ABS présentent l’inconvénient d’être lourdes à transporter. N’imaginez pas les porter sur de longues distances, à la main, à moins d’utiliser un véhicule, ou un harnais spécial (vendu en option) pour les plus petites dimensions
- La mousse de protection prédécoupée (basse densité) est livrée en option ou incluse selon le modèle. Elle est parfaite contre les chocs et les vibrations et assure une sécurité maximale pour votre matériel, à condition que la mousse de calage soit bien répartie. En effet pour que la mousse soit efficace, il est important de voir grand et de laisser suffisamment d’espace entre les objets à protéger. C’est à vous de déchirer des cubes de mousse prédécoupés afin d’obtenir les espaces souhaités. Il faut bien réfléchir au préalable aux positionnement des objets à protéger. Un kit complet de mousse prédécoupée (couvercle et intérieur) pour un modèle Peli 1510 cabine (taille moyenne) coûte environ 62 €.
- Ce type de valise est idéal en voyage en tant que bagage avion enregistré en soute et malmené. Elles peuvent être le plus souvent verrouillées à l’aide d’un cadenas avec serrure TSA (en option) permettant d’être ouvert pour les contrôles dans les aéroports.
- Valises étanches et anti-chocs spécifiques pour drones: des marques telles que mc cases, Tomcase, GPC, HPRC … sont intégrateurs et proposent des valises étanches prêtes à l’emploi et spécifiques pour transporter un type de modèle de drone donné, avec tous ses accessoires: par exemple Yuneec Typhoon H480, DJI Inspire 1, DJI Mavic Pro…Elles sont livrées avec une mousse de calage haute densité ou non, déjà découpée, aux bonnes dimensions du drone et de ses accessoires.
- Valise étanche pour drone Yuneec Typhoon H480 et ses accessoires: ce modèle étanche (IP67) présenté ci-dessus en vidéo (379 €) est proposé par la marque allemande mc cases pour le drone Yuneec Typhoon H480 et ses accessoires. Il est équipé de roulettes et d’une poignée de roulage. Les inserts découpés sont fabriqués en mousse haute qualité et haute densité. Il est aux dimensions suivante: 687 x 528 x 366 mm – Poids: 9 kg.
Les sacs à dos pour les drones
Sac à dos Manfrotto DroneGuard BP450 AW – Montage Denis JEANT
- Sac à dos pour les drones: les deux principales marques de sacs pour la photo que sont Manfrotto et Lowepro proposent des sacs à dos et accessoires pour la pratique du drone, en plus des fabricants de drones et des accessoiristes chinois (Kimurarc). Nous pouvons également citer des marques comme PolarPro ou Incase.
- Le plus souvent les sacs à dos proposés sont adaptés pour les quadricoptères de la marque DJI, qui représentent le plus gros marché.
- Vous pourrez enfermer votre sac à dos dans un sac poubelle pour empêcher la condensation qui est dangereuse pour votre matériel à condition de les laisser fermés, le temps que l’ensemble monte à la température de la pièce plus tempérée.
- Sac à dos Manfrotto DroneGuard BP450 AW: il s’agit du modèle haut de gamme (300 €) de Lowepro. Il est composé d’un matériau semi-rigide, le FormShell Lowepro, qui offre une structure de sac résistant aux chocs tout en étant légère. Contrairement à une valise étanche, vous pourrez le porter de longue heures lors d’une randonnée à la journée. S’il n’est pas conçu pour voyager en soute, ce sac protège très efficacement des chocs et vibrations le drone et sa nacelle. Il s’ouvre par le dos, le drone placé nacelle vers l’extérieur du sac qui est coqué et donc dans le « bon » sens de rangement, calé par une structure en X et deux poches coquées. Ces deux poches sont astucieusement pensées pour se placer dans deux sens différents et s’adapter aux formes différentes des modèles DJI Phantoms et 3DR Solo compatibles. Une pochette est spécialement conçue pour recevoir une tablette mesurant jusqu’à 10 pouces et bien pensé pour la protéger à l’intérieur du sac. De plus, La plus grande des deux poches pourra accueillir un reflex ou un hydride équipé jusqu’au 35 mm (pas de longues focales). Par contre, comme beaucoup de sacs photo pourtant prévus pour la rando, il n’est pas possible d’emporter des effets personnels dans une grande poche. Il est doté d’un harnais avec des bretelles ergonomiques, une sangle de poitrine et une ceinture au niveau des hanches. De plus, le dos est aéré grâce à son panneau arrière en mousse EVA respirante et perforée. Le sac est traité “All weather” (tous temps) et livré avec une housse de protection pour la pluie. Il peut passer comme bagage cabine, selon les compagnies, pour voyager en avion. Volume appareil de 29 litres et 2,81 Kg.
- Sac à dos Miggo Agua Stormproof drone Lander: ce sac à dos (150 $ US) compact et étanche à de fortes pluies (IPX3) du fabricant israëlien Miggo intégre une piste de décollage (DZ). Il est adapté pour les drone DJI Mavic Pro ou DJI Mavic Air ou DJI Spark, leur radiocommande, 3 batteries, hélices, iPad mini et accessoires.
- Il permet de garder à l’abri votre drone et accessoires en les protégeant de la pluie, de la neige, de la poussière et du sable et des chocs grâce à insert interne rembourré. Une double couche de Lycra et de Tarpaulin mate combinée à des fermetures à zip étanches, vous permettront d’affronter des conditions météorologiques extrêmes. Il se porte avec une sangle principale intégrée et rembourée, en bandoulière (sling). Mais également, une deuxième sangle en diagonale maintient le sac contre le corps pour faciliter le transport sur de longues distances pour réaliser par exemple une randonnée.
Les sacs poubelles renforcés: une protection supplémentaire
Il existe de nombreuses tailles de sacs poubelles. Un bon moyen, peu onéreux et efficace d’éviter la condensation – Montage Denis JEANT
- Sac poubelle résistant et de taille adapté: vous trouverez des sacs poubelle résistants de différentes tailles qui pourront protéger votre drone ou matériel électronique ou de prises de vues. La norme NF 13592 est un gage de qualité en répondant à des critères exigeants en terme de résistance aux perforations et au poids.
- Préférez un sac poubelle transparent qui permet de voir son contenu à travers. En effet, il pourrait finir à la poubelle, certains pensant à tors qu’ils ont à faire à des ordures ménagères 😉 S’il n’est pas transparent, évitez de laisser votre matériel de valeur dans un sac poubelle sans surveillance ou sans prévenir votre entourage et sans l’étiqueter pour informer sur la nature de son contenu.
- Un rouleau de sacs poubelles est peu onéreux et souvent utile pour lutter contre l’humidité ou protéger des intempéries sur le terrain.
- Vous pourrez par exemple, envelopper le sac à dos contenant votre drone, ou le drone lui-même à condition de le protéger des chocs.
- Pour éviter la condensation sur votre matériel de prise de vues ou électronique, ou drone, il est important de limiter l’air dans le sac en le comprimant et de bien le fermer pour qu’il soit bien hermétique. Sans cette précaution avant de changer d’ambiance en termes de températures, une condensation plus ou moins importante risque de se former sur votre matériel à l’intérieur en l’endommageant, au lieu de se former à l’extérieur du sac, sans conséquence.
Chiffon en microfibres – © Denis JEANT
- Chiffons en microfibres: vous trouverez ces derniers par exemple aux rayons auto ou ménager (Lot de 5 à 5 €). Pour une microfibre résistante, choisissez-la dense et avec des bords solidement surjetés, pour éviter qu’elle ne s’effiloche. Ils vous permettront d’essuyer les gouttelettes de la pluie, de la condensation ou l’humidité sur votre drone ou autres équipements fragiles. Ils sont non abrasifs, ultra doux et garantis sans rayure à condition que les microfibres qui les composent soient fines. Ces dernières sont synthétiques, et il s’agit généralement d’un mélange de polyester et de polyamide. Grâce à ses propriétés électrostatiques, le polyester aide à attirer la poussière et à éviter que celle-ci ne retourne sur les supports que l’on vient de nettoyer. Grâce à sa structure composée d’un grand nombre de microfibres placées les unes à côté des autres de manière très dense, le polyamide (composition avec au moins 30% de polyamide) des microfibres a d’excellentes propriétés absorbantes (jusqu’à 8 fois son poids). Un chiffon en microfibres durera bien plus longtemps qu’un simple chiffon en tissu et peut être lavé en machine entre 200 et 500 fois selon sa qualité. Veillez à ne pas utiliser de produit adoucissant ou de javel, car cela réduirait son efficacité, une fois lavé.
- Bombes d’air sec ou poires: de l’air comprimé vous permettra de de chasser des gouttelettes d’eau, de l’humidité ou de la poussière dans des recoins difficilement accessibles. Par contre, attention aux bombes d’air comprimé (400 ml à 10 €) qui utilisent un gaz propulseur froid qui pourrait endommager des mécanismes fragiles. Tenez bien la bombe verticalement, ne la secouez pas quand vous l’utilisez, pour éviter une projection de ce type. Une pipette est le plus souvent livrée avec pour augmenter la précision du jet d’air. Une poire soufflante, sans pinceau à son extrémité, de bonne capacité, peut également être utilisée dans ce but. Par exemple, la Rocket Air de Giottos (17 €) qui fait 30 ml. Vous pourrez trouver ces accessoires au rayon matériel photo.
Sachets ou boîtes de gel de silice: absorbeurs d'humidité
Des sachets ou boîtes de silice comme absorbeurs d’humidité – © Denis JEANT
- Le gel de silice (Silica Gel) est un excellent absorbant d’humidité: il est proposé sous la forme de granules ou billes de gel de silice, très poreuses, fabriquées synthétiquement à partir du silicate de sodium. Elles ont la particularité d’absorber l’humidité par phénomène de capillarité. C’est un matériau inerte et non toxique. Il offre une protection efficace contre l’oxydation, la corrosion, le mottage des poudres, les moisissures et toutes les dégradations liées à l’humidité. Il reste sec au touché, même lorsqu’il est saturé en eau. Pour cette raison, un pigment coloré est parfois ajouté pour préciser s’il est opérationnel (couleur bleue). Il devient rose lorsqu’il est chargé d’eau. Il est souvent vendu sous forme de sachets de 5, 10, 25, 50, 100 grammes (10 sachets de 25 g à 15 €) ou de boîte perforée prêts à l’emploi, chez des revendeurs photo. En effet, il sert à protéger les optiques et appareils photo de l’humidité. Par contre, il peut être aussi acheté en quantité de 410 g (poids net), sous la forme de granules blanches stockées dans une boîte plastique étanche chez Jama Photo, pour 27,50 €). Vous pourrez alors l’utiliser en remplissant une chaussette, un bas ou un collant, fermés par un noeud.
- Attention, le gel de silice (Silica Gel) doit être conservé dans des emballage étanche à l’humidité (sac plastique fermé avec de l’air sec) jusqu’au moment de son utilisation. De plus, les sachets déshydratants, absorbeurs d’humidité, ne doivent pas être posés sur des surfaces métalliques ou en cuir ou fragiles qu’il détérioreraient irrémédiablement par l’eau qu’ils accumulent. En général on les place au fond d’un sac ou d’une valise, à distance.
- Grains de riz secs: ils ont également une bonne capacité d’absorption de l’humidité. Ces derniers peuvent être stockés dans une chaussette, un bas ou un collant, fermés par un noeud. Ils ne sont plus efficaces quand ils sont imprégnés d’eau. Il deviennent alors tout mous. Par contre, ils peuvent être régénérés dans une certaine mesure, si besoin, en les séchants.
Comment régénérer le gel de silice avec un four ?
Régénérer du gel de silice avec un four traditionnel – © Denis JEANT
- Le sel dessicant (Silica Gel) n’est plus efficace quand il est saturé d’eau. Par contre, il peut être régénéré indéfiniment, pour retrouver son efficacité première.
- Pour régénérer le gel de silice (Silica Gel) avec un four traditionnel: placez-le entre 120°C et 150°C durant cinq minutes environ, en laissant la porte du four entre-ouverte. Il aura été préalablement chauffé (thermostat à 4 ou 5). Dans la mesure du possible préférez cette solution qui est plus simple.
- Attention, ne le laissez pas dans un contenant, comme des bas ou collants en nylon par exemple, qui pourraient fondre à la chaleur.
- Pour régénérer le gel silice (Silica Gel) avec un four à micro-ondes, si vous ne disposez pas de four traditionnel: placez-le dans un four à micro-ondes durant seulement 2 à 3 minutes, à puissance moyenne. Attention, ne chauffez pas trop les grains car ceux-ci pourraient s’agglomérer entre eux. De plus, ne mettez jamais le seul gel de silice à l’intérieur d’un four à micro-ondes en fonction. Cela serait le meilleur moyen d’avoir une panne sérieuse en quelques secondes ! Pour l’éviter, vous devez impérativement y placer en même temps un bol rempli d’eau au trois quart. Surveillez le bol lors du fonctionnement du four. Si l’eau bout, arrêtez-le impérativement et recommencez, si besoin, une minute après. Dans la mesure du possible préférez la solution précédente qui est beaucoup plus simple.
- Attention, ne le laissez pas dans un contenant, comme des bas ou collants en nylon par exemple, qui pourraient fondre à la chaleur.
crash d’un drone sur la piste de ski de descente des championnats du monde 2015
Tout le monde a en mémoire le crash d’un drone lors des championnats du monde de ski alpin, à Madonna di Campiglio (Italie), en 2015. Un drone hexacoptère pouvant peser jusqu’à 12 kg en vol, équipé de 6 hélices en carbone qui captait des images de l’épreuve de slalom le 22 décembre 2015 s’était écrasé à quelques centimètres du skieur autrichien Marcel Hirsche. Il s’en était sorti heureusement sans la moindre égratignure.
Le skieur a préféré plaisanter de cet incident, en évoquant un “trafic aérien chargé en Italie” sur son compte Instagram:
Selon les organisateurs, le drone était utilisé pour la première fois dans la station des Dolomites pour fournir des images et angles inédits à la société Infront Sports & Media, qui possède les droits télévisés sur la Coupe du monde de ski alpin.
Voir entre 09:00 et 13:00 sur la vidéo
Selon le Parisien du 23 décembre 2015, d’après la société en charge du pilotage du drone, la raison la plus probable serait de fortes interférences imprévues avec la fréquence de pilotage, conduisant à une opérabilité limitée de l’appareil aurait déclaré Infront Sports & Media.
Au passage, comme l’a rapporté dans l’article cité en référence plus haut, Jean-Luc Fornier, de la société Aerocampro, opérateur de drones pour les jeux Olympiques d’hiver de Sotchi en 2014: “Une machine qui s’écrase à côté d’un skieur, c’est une faute professionnelle. Il faut respecter la distance de sécurité et filmer sur les côtés, pas au-dessus des skieurs”.
Par mesure de précaution, la fédération internationale de ski interdit depuis l’utilisation de drones pour filmer les descentes, pour des raisons de sécurité. “Tant que je serai en charge de la sécurité, nous n’utiliserons plus de drones” a déclaré à la presse Markus Waldner, le directeur des courses qui, lui, pointe une erreur de pilotage. “Le pilote n’a pas suivi nos instructions. Il aurait du rester en dehors de la piste et suivre les skieurs à une distance minimale de 15 mètres” fulmine-t-il.
De notre point de vue, cela pourrait être plutôt des batteries à une température trop basse en vol qui auraient entraîné un défaut d’alimentation électrique des moteurs du drone et un crash. Pour qu’il ait eu de fortes interférences brouillant la liaison de la radiocommande vers le drone, il aurait fallu qu’une source importante eu été situé à proximité du télépilote, ce qui est peu probable sur une piste de ski. Pour finir, le drone n’aurait jamais dû être à cette distance du skieur pour le suivre.
Deux batteries 6S (10 Ah) de 1,5 kg chacune de l’hexacoptère DFC XR1
Le drone hexacoptère utilisé serait un gros drone XR1 de fabrication italienne (DFC), de la classe 900, avec des hélices en carbone de 16 pouces et donné pour faire jusqu’à 12 kg au décollage (7 kg à vide) ! Il peut embarquer des appareils de type Panasonic Lumix GH4, Canon 5D, Sony AX 100e, Sony A7 S. Comme on peut le voir sur la photo du drone sur le site du fabricant, les deux grosses batteries 6S de 22,2 V à 10 Ah de 1,5 kg chacune qui alimentent le drone, sont fixées (flèches rouges) sur le chassis du drone, à l’air libre, sans isolation thermique et avec des prises d’équilibrage (blanches sur la photo) apparentes.
Température, voltage, performance et durée de vie des batteries
Les voltage, température, vitesses de charge et décharge (nombre de C) de vos batteries LiPo déterminent pour une bonne part leur performance en utilisation et leur durée de vie.
Lisez attentivement, la partie du manuel d’utilisation et d’entretien qui traite des batteries
LiPo de votre
drone. Suivez les recommandations du fabricant de vos batteries quand elles existent.
Par basses températures, n’utilisez que des batteries LiPo en bon état, qui tiennent au moins 100 à 90% de leur charge (4,20 à 4,11 V par élément).
De manière générale, même avec des températures plus clémentes, n’utilisez jamais des batteries ayant perdu plus de 20 % de leur capacité (à 80%).
A titre d’exemple, quelques valeurs limites:
Activités ou risques |
Fourchette de températures |
Fourchette de tensions par élément ou cellule* |
Charge des batteries LiPo (de préférence en mode “Balance Charge” et à 1C) |
18°C à 27°C |
Au minimum 3,71 V (15%), sans dépasser 4,20 V (100%), batterie LiPo non gonflée, non déformée, non percée, sans trace de chocs et sans fuite. |
Stockage longue durée (au-delà de 5 à 7 jours) au sec |
5°C à 27°C |
3,84 à 3,80 V (≠ 50 à 40%) |
Transport de longue durée au sec |
5°C à 27°C |
3,84 à 3,80 V (≠ 50 à 40%) |
Transport de courte durée, avant la session de vols |
15°C à 27°C |
4,20 à 4,15 V (100 à 95%) |
Utilisation en début de vol (valeurs optimales) si la température ambiante est supérieure à 15°C |
30°C à 40°C |
4,20 à 4,11 V (100 à 90%) |
Utilisation en début de vol (valeurs optimales) si la température ambiante est inférieure à 15°C |
20°C à 40°C |
4,20 à 4,15 V (100 à 95%) |
Fin de vol (atterrissage) si la température ambiante est supérieure à 15°C (valeurs limites) |
30°C à 60°C |
3,75 à 3,73 V (25 % à 20 %) |
Fin de vol (atterrissage) si la température ambiante est inférieure à 15°C (valeurs limites) |
20°C à 60°C |
3,79 à 3,75 V (35 % à 25%) |
Risque de coupure d’alimentation (crash) |
< 10°C à 15°C |
3,69 V à 3 V (10 à 0%) |
Danger de charge et risque d’explosion des LiPo |
En dessous de 0°C |
En dessous de 3,69 à 3 V (10 à 0%) |
* Pour connaître le voltage total de votre batterie LiPo, multipliez le voltage par élément de la colonne de droite par le nombre d’éléments ou de cellules qui la compose (3S ou 4S ou 6S). Par exemple, 4,2 V/cellule correspond à un voltage total de 16,80 V pour une batterie composée de 4 éléments ou cellules (LiPo 4S).
|
Thermomètre pyromètre de poche à infrarouge
Pour mesurer la température de vos batteries, je vous recommande d’utiliser un petit thermomètre pyromètre de poche à infrarouge, couvrant au moins -10°C à 60°C, avec une précision de ± 1 à 3°C (de 15 € à plus de 50 €), que cela soit avant ou après utilisation, lors de la charge ou du stockage…Il présente l’avantage de faire des mesures de température sans contact direct, même quand l’objet est très chaud.
Petit testeur, équilibreur, déchargeur de batteries LiPo de 2S à 6S
Pour mesurer le voltage total et par élément (cellule) de votre batterie
LiPo, vous pouvez utiliser un petit testeur, équilibreur, déchargeur pour batterie
LiPo 2S à 6S (environ 15 €), en le reliant à la prise d’équilibrage de votre batterie. Il est également possible de lire le voltage total depuis votre radiocommande ou tablette numérique, une fois que votre
drone est alimenté par la batterie et relié.
Froid, batteries LiPo et risque de crash
Courbe de décharge très lente à 0,5C selon la température, par IBT Power après une charge jusqu’à 4,2 V (100%) à 0,5C et 25°C.
Comme nous pouvons le voir sur ces courbes proposées par le fabricant de batteries LiPo IBT Power, à des températures basses, la capacité en mAh de la batterie chute fortement même lors d’une décharge très lente à 0,5C, de 4,2 V (batterie pleine à 100%) jusqu’à 3 V (0 %).
Des températures basses entraînent donc une baisse de capacité de vos batteries et donc d’autonomie. En effet, les basses températures ralentissent les réactions chimiques à l’intérieur de votre batterie et de ses éléments (cellules) qui la compose, ce qui limite la capacité de la batterie en vol.
Une batterie de drone entièrement chargée qui fournit généralement 20 à 25 minutes de temps de vol ne peut fournir que 10 à 15 minutes par temps froid. Dans les cas extrêmes, vous pourriez voir des baisses importantes et inattendues de puissance ou même une panne totale de la batterie, avec un crash.
Les forums ou groupes Facebook fourmillent d’exemples de défaillances de batteries durant des vols en drones ou aéromodèles, par basses températures.
crash d'un drone DJI Phantom 2, dû aux voltage et température d'une batterie trop basse
- Lake Simcoe, Innisfil Town au Canada;
- Température extérieure de -10°C avec du vent (température ressentie de – 25);
- Batterie LiPo chargée à 60% au départ: charge trop basse ! ;
- Arrêt de fonctionnement de la batterie à 20 % et crash de 5 à 10 mètres de hauteur.
Attention, à trop baisser en voltage, vous risquez une coupure d’alimentation, dû à la défaillance de la batterie ou arrivé au niveau de coupure de basse tension ou LVC (Low Voltage Cutoff) programmé au niveau de vos contrôleurs électroniques des moteurs ou
ESC (Electronic Speed Control) et donc un
crash. D’où l’importance de bien surveiller, comme l’huile sur le feu, avant et pendant le vol, les données de vos batteries: voltage global, voltage par élément (cellule) et température de votre batterie.
Dans ce contexte, même des hexacoptères, comme des Yuneec Typhon H480 ou H520 ou Tornado H920 équipés d’un mode de vol de secours “5 motors” ne pourront que se crasher, comme des quadricoptères en cas de défaut d’alimentation.
Si vous utilisez l’App. DJI Go pour voler en drone lors de basses températures, nous vous recommandons de créer un raccourci (C1 ou C2), pour accéder plus facilement en vol et surveiller régulièrement les données de votre batterie.
Alarme de température et données de la batterie sur l’application DJI Go
Par contre, si vous utilisez par exemple, un drone de marque Yuneec, comme d’autres fabricants, vous devrez vous contentez du seul voltage global de la batterie.
Chargez entièrement toutes vos batteries et maintenez-les au chaud
Transportez vos batteries dans un sac ignifugé et de préférence isotherme, placé dans l’habitacle chauffé de votre voiture et non dans le coffre
Morphie Powerstation XL – 10 000 Ah – 2 ports USB – 79,95 €
- Chargez tous vos batteries (LiPo) entièrement (100%) la veille, sans oublier votre télécommande, tablette, téléphone, appareil photo, caméra, batterie externe…
- Assurez-vous que vos batteries soient chaudes pendant le transport.
- Préférez les transporter dans l’habitacle chauffé de votre voiture que dans le coffre. Même chose pour votre drone si vous avez la possibilité de le transporter sur les sièges arrières.
- De même, si vous prévoyez de rester dehors pendant de longues périodes, gardez vos batteries, radiocommande ou tablette numérique au chaud. En effet, toutes les batteries de vos appareils électroniques seront affectés par le froid.
- Si vous utilisez une tablette ou un smartphone, il est recommandé de vous équiper d’une batterie externe supplémentaire et autonome USB de type Power Bank (40 à 150 € selon modèle et capacité) pour accroître son autonomie.
- Au minimum, enveloppez-les dans une écharpe, un chandail ou un gant et utilisez votre chaleur corporelle, dans la poche d’un vêtement selon la taille. Sinon, il existe différentes solutions que nous vous proposons à la suite afin de conserver vos batteries à bonne température que cela soit lors du transport ou durant le vol en drone. Ces précautions permettront d’allonger le temps de vol et de minimiser les risques de défaillance des batterie liées à la température.
Autocolants isolants pour les batteries TB47 et TB48 du DJI Inspire 1
Autocolants isolants pour batteries DJI TB47 et TB48 – Montage © Denis JEANT
La marque DJI propose des autocollants ou stickers (2 euros par batterie) pour les batteries intelligentes TB47 et TB48 de son drone DJI Inspire 1. L’autocollant isolant a donc été conçu pour maintenir la batterie à température, en réduisant les pertes thermiques en vol. Il doit être apposé lorsque la température ambiante est inférieure à 5 ˚C et retiré lorsque la température ambiante est supérieure à 5 ˚C. Bien évidemment ce système de limitation des pertes thermiques par isolement de la batterie a des limites.
Chauffe-batteries électriques DJI pour Inspire 1 et Phantom 3
La marque DJI propose deux chauffe-batteries (19 euros TTC) adaptés l’un pour les batteries intelligentes TB47 et TB48 de son drone DJI Inspire 1 et l’autre pour celles de son drone DJI Phantom 3 (Standard, 4K, Pro, Advanced ou SE). Il suffit d’insérer la batterie dans le compartiment du chauffe-batterie avant le décollage, pendant 10-15 minutes (temps à adapter à la température extérieure) après l’avoir allumée. Il amène une batterie à une température plus approprié (supérieure à 15°C) avant le vol, permettant d’améliorer leurs performances de vol et d’éviter une défaillance. La batterie sera laissée dans le chauffe-batterie pendant une période supplémentaire de 5 minutes après son extinction. Pour être certain de ne pas atteindre une température critique, le chauffe-batterie est équipé d’un système de sécurité qui se coupera automatiquement au-delà de 30°C, et comprend des protections additionnelles à 50°C, puis 98°C. Par contre, ils consomment l’énergie électrique des batteries qu’ils réchauffent, limitant leur autonomie déjà réduite.
Notre sac chauffe-batteries avec résistances chauffantes et pochettes chauffantes
Prototype d’un sac chauffe-batteries pour drones avec chaufferettes réutilisables – © Denis JEANT
Activation d’un chaufferette réutilisable – © Denis JEANT
J’avais en projet la conception d’un sac chauffe-batteries afin de maintenir au chaud des batteries LiPo pour drones ou batteries d’appareils électroniques telles que appareils photo, caméra, instruments de mesure.
Les batteries LiPo sont insérées dans un sac ignifugé, puis dans un sac chauffe-batteries qui possède des caractéristiques intéressantes en termes d’isothermie et de protection contre les chocs et l’humidité.
Des pochettes chauffantes réutilisables (jusqu’à 600 fois), au nombre de quatre à six, activées par une réaction chimique, sont glissées dans le sac ignifugé. Depuis, j’ai ajouté des résistances chauffantes en USB, pour que le produit soit plus polyvalent.
Test du sac chauffe-batteries – © Denis JEANT
Dans un premier temps, j’ai donc réalisé un cahier des charges adapté à l’utilisation des drones avec des basses températures. Dans un second temps, j’ai sélectionné deux prototypes de sacs chauffe-batteries que j’ai détourné de leur utilisation première. J’ai réalisé deux tests en situation réelles, sur le terrain, avec un thermomètre à deux sondes autonome. Les résultats en détails et mon premier retour d’expérience que j’ai publié en ligne sont plutôt encourageants. C’est un sac chauffe-batteries que j’utilise depuis quand je vole en drone avec des températures extérieures en dessous de 18°C. Pour plus d’informations sur ce projet et les tests en situation, je vous invite à lire l’article: “Sac chauffe-batteries pour drones en hiver“
Aujourd’hui le produit qui a évolué est en vente sur la
boutique Safety-drone.shop:
Surveiller ses batteries et limiter son temps de vol
- Ne volez pas s’il neige et en cas de vent fort qui réduira de manière importante votre autonomie, déjà limitée par le froid et qui présente un risque supplémentaire pour le télépopilote (voir indice de refroidissement éolien).
- Avec l’altitude, les performances de votre drone sont moindres, ses moteurs tournent plus vite et il consomme plus d’énergie.
- Utilisez un filtre gris neutre (ND) ou polarisant, à cause de la forte intensité de la lumière liée à la réflexion sur la neige.
- Faîtes votre visite de prévol complète qui comprendra notamment la mesure du voltage (batterie LiPo à pleine charge) et température de la batterie (15-20°C minimum).
- Placez votre drone en vol stationnaire à 2 à 3 mètres du sol, pendant une à deux minutes. De cette manière, la batterie et les moteurs s’échaufferont et ce test vous permettra par la même occasion, de vérifier, comme d’habitude (même par températures tempérées ou chaudes) que votre drone est stable et que tout fonctionne normalement.
Vidéo d'une visite de prévol par temps froid
- Température extérieure de +1°C au Canada;
- visite de prévol avec mesure de la température avec un thermomètre à infra-rouge.
- Corps du drone à 5°C;
- Caméra CG03+ à 7°C;
- Moteurs à 1°C;
- Par contre, une température de batterie LiPo à 14°C est beaucoup trop juste pour décoller !
- Pour cette raison, il était recommandé de préserver une température plus haute des batteries LiPo lors du transport (voir plus haut), voir de réchauffer la batterie avant de décoller;
- Pour finir, il était conseillé de faire un vol stationnaire, quelques minutes, à faible hauteur pour vérifier le bon fonctionnement du drone.
- En fin de vol, la batterie est à 25°C. Ce qui est normal. En se déchargeant, elle a chauffé.
Si vous utilisez l’App. DJI Go pour voler en drone, nous vous recommandons de créer un raccourci (C1 ou C2), pour accéder plus facilement en vol et surveiller régulièrement les données de votre batterie.
En vol, évitez les vols à haute vitesse ou à plein régime qui nécessitent un courant de décharge important de la batterie et qui peuvent provoquer une chute de tension soudaine. Notamment, oubliez les “pleins gaz”, en particulier pendant les premières minutes de votre vol, et soyez économe, en pilotant tout en souplesse, pour avoir une meilleure autonomie de vol.
Evitez de voler trop haut. En effet, s’il fait déjà – 5 °C au niveau du sol, imaginez la température à 120 mètres de hauteur !
En vol, surveiller très régulièrement les données de votre batterie: température et voltage.
En cas de vibrations, bruit ou comportement anormal, faîtes redescendre votre drone et interrompez votre vol. Si besoin enclenchez le mode de vol RTH.
Lorsque vous volez par temps froid, il est risqué de trop vider votre batterie, comme nous l’avons vu plus haut. Atterrissez à 35-25% de sa capacité (3,79 à 3,75 V/élément). Réduisez donc votre temps de vol pour réduire les risques.
Domaines skiables et réglementation aérienne en France pour le survol de drones en loisir ?
Les pistes de ski sont souvent très fréquentées, sauf peut-être dans les petites stations – © Denis JEANT
Avant de vouloir télépiloter en extérieur, quel que soit le type de drone, son poids et sa taille, n’oubliez pas de garder à l’esprit ces 10 règles de la DGAC française, à l’intention des pratiquants, pour une utilisation de loisir:
La réglementation aérienne, comme le bon sens s’appliquent aussi sur les domaines skiables:
- Vérifiez que vous êtes assurés par la pratique du drone de loisirs (aéromodélisme). Lire notre article: “Assurances des drones loisirs et professionnels” ;
- En agglomération, sur l’espace public, le survol est interdit (sauf déclaration préfectorale en S3 pour les professionnels);
- Le vol en drone dans les réserves naturelles ou parcs nationaux est interdit (sauf autorisation écrite du gestionnaire).
- Vous devez prendre connaissance au préalable du règlement du domaine skiable. Les piétons sont le plus souvent exclus des pistes;
- Vous devez voler à distance des hélistations (rayon d’au moins 3,5 km), des aérodromes ou aéroports. Attention, les hélicoptères sont couramment utilisés à proximité des pistes ou des stations de sports d’hiver, pour les secours en montagne;
- Vous devez garder votre drone à vue (Pas de drone quand la visibilité est réduite);
- Limitez votre hauteur de vol à cause de la température, même si le maximum autorisé est de 150 mètres;
- Il est strictement interdit de survoler les personnes;
- Les pistes de ski sont équipées de nombreux câbles pour les télécabines ou télésièges ou téléskis qui constitue autant d’obstacles dangereux pour les drones;
- Sur une piste de ski, les risques sont multiples. Imaginez votre drone qui percute un skieur qui descend à une vitesse de 30 km/h ! Vous devez choisir un endroit dégagé, hors piste, qui ne constitue pas un lieu de passage fréquenté pour limiter les risques.
- Vous ne devez pas approcher votre drone et mettre en danger les passagers des télésièges ou téléskis…;
- Respectez la vie privée des autres et ne diffusez pas de prises de vues d’eux, sans leur consentement;
- Ne faites pas une exploitation commerciale directe ou indirecte de vos prises de vues aériennes…
Illustration dans le secteur de Chamonix et du massif du Mont-Blanc
Carte Geoportail des restrictions de survols loisir en drone dans la région de Chamonix-Mont-Blanc, en Haute-Savoie – extrait de carte IGN
- Les réserves naturelles des Aiguilles Rouges, Passy, Sixt Fer à Cheval et des Dômes de Miage sont interdites de survol par les drones (loisir ou professionnel).
- La zone “massif du Mont-Blanc” nommée LF-R30B est une zone réglementée par rapport aux opérations de secours en montagne qui y sont effectuées par les aéronefs de la Gendarmerie et de la Sécurité civile. Elle est interdite de survol par les drones à titre de loisir ou professionnel entre le 1er juillet et le 31 août.
- La zone aérienne de la drop zone des Bois appelée LF-R30A est interdite de survol du 1er janvier au 31 décembre.
Pour savoir où il est possible de voler en drone, vous pouvez également consulter gratuitement les deux outils suivants, en fonction du massif ou lieu où vous allez pratiquer, en recoupant leurs informations:
Carte interactive de restriction des survols en France pour les drones de loisir de Geoportail.gouv.fr
Cette carte interactive sur laquelle vous pouvez naviguez plus bas (Utilisez votre souris et les + et -) a été conçu pour faciliter l’identification des zones autorisées ou non au survol.[warning]
ATTENTION:
Cette carte interactive disponible en ligne sur Geoportail.gouv.fr (IGN) regroupe, de manière simplifiée et facilement compréhensible, les zones du territoire métropolitain français où les vols de drones sont soumis à des interdictions ou des restrictions de façon “permanente”. Dédiée au grand public, elle constitue donc une simplification pour ceux qui n’ont pas acquis de “culture aéronautique”. L’attention des utilisateurs est notamment attirée sur les hélistations privées (zone de pose hélico privées) qui ne figurent pas dans sa la version actuelle, et le contour des agglomérations qui est fourni qu’à titre indicatif. La couverture des régions d’Outre-mer (DOM-COM) devrait être proposée par la suite. L’intégration des zones restreintes créées de manière temporaire est également à l’étude », indique la
DGAC.
Dans l’attente, pour consulter toutes les
zones créées de manière temporaire, il convient encore de consulter le
site Internet du Service de l’Information Aéronautique.[/warning]
Au passage, les opérateurs de drones professionnels sont invités à
signaler les éventuelles erreurs.
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Les prises de vues en hiver sont toujours magnifiques à voir, mais il vaut mieux prévenir que guérir.
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Sources et pour aller plus loin:
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Notre article: Sac chauffe-batteries pour drones en hiver
Vent, direction, vitesse et drone
Les prévisions de l'Isotherme zéro degré
Définition de l'isotherme zéro degré
ULM actualité: Le givrage et ses dangers !
Voler en hiver en avion par aerovfr.com
Visualisez l’article: “
Voler en hiver” par aerovfr.com
Site du fabricant de drones DJI
Site du fabricant de drones Yuneec
Site du fabricant de caméras d'action GoPro
Carte de France de vigilance météo
Conséquences et conseils sur la vigilance météo
Test des gants Climatec de Macwet pour la photo
Test des gants Markhof Pro de Vallerret pour la photo
Accessoires, prendre soin de son matériel photo
“Accessoires, prendre soin de son matériel, article publié dans le numéro Hors-série n°17 du magazine du Monde de la photo d’octobre 2013” par Denis JEANT
Prendre des photos sous la pluie
“Prendre des photos sous la pluie, article publié dans le numéro 55 du magazine du Monde de la photo de mai 2013” par Denis JEANT
Bien entretenir son matériel photo
“Bien entretenir son matériel photo, article publié dans le numéro 33 du magazine Compétence Photo de mars-avril 2013” par Denis JEANT
Flying Drones in Cold Weather: Always Better Safe Than Sorry
The Best Tips for Flying Your drone in Cold Weather (Read or watch)
Visualisez l’article en anglais: “The Best Tips for Flying Your drone in Cold Weather (Read or watch)“
Notre article: Assurances des drones loisirs et professionnels
Survol des drones dans le massif du Mont-Blanc
Les drones ne sont pas les bienvenus en montagne
Un drone autonome survolera La Plagne pour filmer les skieurs
Visualisez l’article: “Un drone autonome survolera La Plagne pour filmer les skieurs” par www.course-de-drone.fr
Notre page Drones et réglementation aérienne en France
Notre article Zones aériennes interdites aux prises de vues aériennes
Code français de l'aviation civile
Article D. 133-10 du code français de l'aviation civile sur l'enregistrement d'images ou de données dans le champ du spectre visible ou non, au-dessus du territoire français
Arrêté du 27 juillet 2005 portant application de l'article D. 133-10 du code français de l'aviation civile
Guide DGAC des activités particulières drones édition v1.2 du 10 janvier 2017 (format PDF)
Page réglementation drones sur le site du ministère chargé des transports
Nouvelle loi drones adoptée en France
Guide DGAC des drones loisirs version 22 décembre 2015 (format PDF)
Matériel de signalisation pour opérateur de drone
Service de l'information aéronautique française
Toujours d’actualité ! Et très très complet.
Merci pour votre blog de grande qualité
Bonjour,
Merci pour ce retour et les encouragements. Bons vols.
Bonjour,
Super complet. Génial ! Merci pour votre travail partagé.
Cela me donne envie de faire des prises de vues aériennes malgré le froid. J’habite en Haute-Savoie.
Bonjour Eric,
Merci pour vos commentaire et retour 😉 Bons vols en ambiance froide..
Bonsoir Denis
Encore un gros moment de rédaction !
Pour attirer votre attention sur une ou deux choses.
Tu proposes d’utiliser une piste de décollage ou une flycase pour décoller et mettre à l’abri le drone de l’humidité et de tout ce qui pourrait nuire à l’électronique et différents composant du drone au décollage. Je suis d’accord pour la piste de décollage que tu vas poser au niveau du sol, mais pas convaincu par un décollage “à hauteur” depuis une flycase, n’importe quel module en hauteur qui permet d’isoler le drone du sol comme par exemple le toit de ta voiture ou la plate forme d’un pickup par exemple. Pendant la phase d’initialisation du contrôleur de vol, la référence “zéro altitude” est faite pour la fonction atterrissage auto. La précision des gps n’étant pas centimétriques, dans le cas d’un posé en mode auto, il y a peu de chance que ton drone revienne se poser sur ta boxe ou le toit de ta voiture (dans le pire des cas !) mais plutôt à quelques centimètres de son point de décollage. Quand il arrivera à sa hauteur de référence de décollage, il coupera les moteurs… si il n’est pas exactement au dessus de son point de décollage il risque de tomber de la hauteur du promontoire… En tout cas celui que je fais volé dans mon taf, il est bien préciser dans le manuel de placer le drone au sol pour la phase d’initialisation et de proscrire tout point élevé (rocher, caisse, véhicule…).
Un autre point qui mérite également d’être traité, ce sont les outils en lignes que nous avons à dispo pour identifier les zones possibles, réglementés interdites aux drones. Actuellement il n’y a pas de solution miracle. L’initiative avec le géoportail est bonne mais de loin très approximative. Par contre elle a l’avantage d’avoir tout ce qui est classé réserve. Une alternative reste mach7drone, l’info n’est pas complète non plus, mais plus étoffée. Pour du loisir pas besoin de payer, les cartes dispo sont suffisantes. Recouper les infos géoportail vs Mach7 + l’information aéro reste essentiel pour voler “en sécurité” vis à vis des zones réglementées et autres usagers.
Bonsoir Philippe,
Effectivement. J’ai débuté la rédaction de ce dossier, début décembre 2017 😉
Merci pour tes commentaire et remarques.
OK. Pour ma part, j’utilise toujours une piste de décollage (DZ). Celle d’ailleurs présentée en photo, que j’ai adopté après avoir essayé plusieurs modèle moins pratiques à mon goût. Pour la flycase, je sais que certains l’utilise aussi pour décoller avec succès. Je ne suis pas certains qu’ils l’utilisent pour atterrir, effectivement.
Tes précisions sont intéressantes. Pour le mode RTH, je préfère pour ma part, même avec une piste d’atterrissage, reprendre toujours la main, quelques mètres avant l’atterrissage. Rien ne remplace à mon goût la gestion manuelle de l’atterrissage, même si les contrôleurs de vols et systèmes de positionnement par satellites progressent. Comme tu le dis, la précision n’est pas centimétrique (hormis peut-être en RTK: Real Time Kinematic) et il peut y avoir un décalage d’un à deux mètres (Ce que j’ai pu déjà observer), voir plus avec certains modes d’évitement du télépilote, en fonction, créant une zone de protection autour de lui ou plutôt de sa radiocommande. Sinon, aujourd’hui le mode RTH peut être dynamique pour certains drones et se déplacer avec la radiocommande qui sert de repère, contrairement au “point home” enregistré avant décollage, mais avec certaines limites. Cela est par exemple tout indiqué avec un navire en mer, même à l’arrêt, qui dérive sur son erre et qui bouge même autour de sa ligne de mouillage au gré du vent et du courant…
Sinon, pour ma part, comme pro, j’utilise comme outil Mach7drone.com, les informations aéronautiques et Geoportail OACI (pour les vols VFR et à ne pas confondre avec la carte Geoportail restrictions pour drones de loisir). Le dernier chapitre de l’article sur la réglementation est clairement orienté loisirs (Je pense qu’un pro devrait déjà utiliser les bons outils et avoir de bonnes bases sur la réglementation, d’où mon choix) d’où la fameuse carte de restrictions pour drone de loisir de Geoportail, même si elle n’est pas parfaite. Cela dégrossit pas mal. Effectivement, si les infos liées à Mach7drone.com sont accessibles sans payer, cela serait un plus de les recouper avec la fameuse carte de restrictions pour drones de loisirs de Geoportail. Sinon, comme tu l’écris, l’info aéronautique est essentielle. Et sa prise en compte devrait s’améliorer avec les nouvelles formations pour les drones loisir à venir. De plus, en cas de doute, il ne faut pas hésiter à demander aux locaux sur le terrain, qui le plus souvent connaissent bien leur région: hélistations, opérateurs pros, amateurs plus expérimentés…
Merci Denis Jeant,
Toujours au top pour tes informations qui nous sont d’une grande utilité.
Cordialement Jean-Claude
Bonsoir Jean-Claude,
Merci pour tes encouragements et ton retour.
Bien à toi, Denis
Bonjour,
Merci pour votre travail et pour toutes ces infos très instructives…J’ai appris pas mal de choses.
Je n’imaginais même pas que le froid puisse poser des problèmes à ce point pour les batteries.
Ca tombe bien car je pars au ski ce mois-ci et j’envisageais d’emmener mon nouveau Mavic Air.
Bonsoir Lucie,
Merci pour votre commentaire et retour,
Bon ski et bons vols…