5 septembre 2017 – [datedermaj]

crash test d’un drone quadricoptère DJI Phantom 3 sur la tête d’un mannequin – Avec l’aimable autorisation d’ASSURE
Le risque de blessures humaines suite à la chute d’un drone de petite taille a été évalué par une étude étasunienne de la FAA avec le concours de l’ASSURE. Nous vous la présentons à la suite et prévoyons de publier des analyses pour les prochains mois. Nous avions envisagé dans notre précédent article: “Risque de collisions des drones avec des avions ?“, un autre type de risques, celui de la collision d’un drone avec un aéronef habité.
Etude étasunienne sur le risque de blessures lors de la chute de drone
La FAA (Federal Aviation Administration) est l’équivalent aux USA de la Direction Générale de l’Aviation Civile (DGAC) en France. Elle a tenté d’évaluer les risques de blessures consécutives à la chute d’un drone, dans le cadre d’une étude débutée en septembre 2015: “Ground Collision Study” (Etude de collision au sol). Le consortium qui a mené cette recherche comprenait l’Université d’Alabama-Huntsville, Embry-Riddle Aeronautical University, Mississippi State University et l’Université du Kansas, avec le concours de l’ASSURE (Alliance for System Safety of UAS Through Research Excellence). ASSURE représente vingt-trois des plus importants établissements de recherche au monde et cent des principaux acteurs industriels et gouvernementaux étasuniens.

crash test d’un drone quadricoptère DJI Phantom 3 sur une tête – Avec l’aimable autorisation d’ASSURE
L’équipe de recherche a examiné les techniques utilisées pour évaluer les traumatismes crâniens, les blessures par pénétration et les lacérations – les menaces les plus importantes pour les personnes au sol:
- Que pourrait-il arriver si un drone chutait sur une personne ?
- Quel serait le risque de blessures graves ?
- Ces risques pourraient-ils être réduits ?
Le groupe a également examiné plus de 300 publications de l’industrie automobile et du marché des batteries, ainsi que des normes de jouets et de la base de données de l’Association for Unmanned Vehicle Systems International (AUVSI). Enfin, les chercheurs ont mené des tests de collision, des modélisations dynamiques et des analyses liées à l’énergie cinétique, au transfert d’énergie et à la dynamique des collisions.
En outre, le rapport définit les caractéristiques de différents drones non équipés et fournit une évaluation détaillée des caractéristiques de la charge utile, des seuils minimaux de masse et de vitesse (c’est-à-dire trop faibles pour réguler), des scénarios crédibles pour l’évaluation, des mécanismes de blessure définis comme des seuils de niveau d’énergie / énergie cinétique, les seuils d’énergie des hélices et les caractéristiques de conception des drones qui pourraient atténuer les blessures.
Lorsque les études ont été terminées, le personnel de la NASA, du Département de la défense, des scientifiques en chef de la FAA et d’autres experts ont mené une évaluation approfondie des résultats. Ces données vont permettre à la FAA de définir de nouveaux standards et des règles imposées aux fabricants de drones pour renforcer la sécurité de leurs appareils volants.
La deuxième phase de recherche d’ASSURE devait commencer en juin 2017 et examiner les risques de collisions des drones avec les avions. Nous en manquerons pas de vous informer sur le sujet.
“Risque de collisions des drones avec des avions ?” qui fait le point sur le sujet.
Avec l’aimable autorisation d’ASSURE
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Votre article est totalement ridicule et nous apprend rien du tout sur les dégâts subis par le mannequin.
Au prochain article
Bonjour Maurizio, Merci pour votre commentaire. Par contre, l’objectif n’était que de présenter cette étude, donc de la faire connaître. Son analyse viendra par la suite, dans une série de plusieurs articles comme annoncé dans l’article plus haut. Je peux comprendre votre impatience. Par contre, si vous ne pouvez pas attendre, je vous invite à la lire par vous même (Elle est téléchargeable en ligne au format PDF). Elle ne fait que 195 pages dans sa version finale, en anglais, souvent technique, avec de nombreuses données scientifiques, schémas et graphes. De cette manière, vous pourrez vous faire votre propre opinion encore plus rapidement 😉 Je préfère rédiger des articles de fond que des articles qui pourraient s’apparenter à des survols à haute altitude, pour rester dans notre domaine. Par contre, cela me demande du temps, en plus de mon travail déjà bien rempli, sans oublier la mise en ligne qui exige quelques lignes de codes pour proposer une présentation plus sympa que du texte brut.